Un gouffre financier : c'est ce que représenté Autolib pour la mairie de Paris, alors que la ville et le groupe Bolloré, qui a mis en place ce service d'auto-partage, sont entrés en conflit concernant les pertes enregistrées par cette initiative. Anne Hidalgo, en difficulté sur ce dossier, veut rebondir alors que se profile la campagne pour les élections municipales. La semaine dernière, la mairie annonçait réfléchir à une « alternative » à Autolib. Une réflexion qui n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd.
Le groupe PSA n'a pas tardé à faire une offre de service. Dans les Echos, Brigitte Courtehoux, directrice des nouvelles mobilités du constructeur automobile, a déclaré que le « free floating » (l'auto-partage) pouvait être « viable à Paris ». On trouve en effet dans la capitale une « forte densité de clients potentiels ». L'entreprise, qui est en contact avec la mairie sur ce dossier, a déjà une certaine expérience dans ce secteur. À Madrid, 600 Citroën électriques sont disponibles en partage ; à Lisbonne, ce sont 150 véhicules du groupe qui circulent en libre-service.
Pour Paris, la flotte serait de 1 000 véhicules, d'après la responsable de PSA. Le constructeur ne réclamerait pas de subvention publique pour mettre ce service en place, en revanche Brigitte Courtehoux soulève une difficulté : le stationnement. À Madrid comme à Lisbonne, le stationnement est gratuit pour les voitures électriques, souligne-t-elle. Est-ce que la mairie de Paris pourrait s'ouvrir à cette demande ? Le groupe PSA n'est pas le seul sur ce marché : Renault et BMW ont aussi mené des expériences.
Le groupe PSA n'a pas tardé à faire une offre de service. Dans les Echos, Brigitte Courtehoux, directrice des nouvelles mobilités du constructeur automobile, a déclaré que le « free floating » (l'auto-partage) pouvait être « viable à Paris ». On trouve en effet dans la capitale une « forte densité de clients potentiels ». L'entreprise, qui est en contact avec la mairie sur ce dossier, a déjà une certaine expérience dans ce secteur. À Madrid, 600 Citroën électriques sont disponibles en partage ; à Lisbonne, ce sont 150 véhicules du groupe qui circulent en libre-service.
Pour Paris, la flotte serait de 1 000 véhicules, d'après la responsable de PSA. Le constructeur ne réclamerait pas de subvention publique pour mettre ce service en place, en revanche Brigitte Courtehoux soulève une difficulté : le stationnement. À Madrid comme à Lisbonne, le stationnement est gratuit pour les voitures électriques, souligne-t-elle. Est-ce que la mairie de Paris pourrait s'ouvrir à cette demande ? Le groupe PSA n'est pas le seul sur ce marché : Renault et BMW ont aussi mené des expériences.