Entreprise
Si le SNPL, principal syndicat des pilotes, n'est pas parvenu à mobiliser contre la nationalité canadienne du directeur général d'Air France-KLM, en revanche il a su toucher une corde sensible en s'en prenant à la rémunération de Benjamin Smith. Des syndicats, et des hommes politiques, se sont émus du traitement du nouveau patron du groupe aérien. Il touchera ainsi 900 000 euros en fixe, et une part variable comprise entre 1,1 et 1,3 million d’euros; puis à partir de 2021, jusqu’à 4,2 millions d’euros par an, dont 2 millions en actions. L'ex numéro 2 d'Air Canada décrochera ces actions s'il parvient à atteindre des objectifs de performance.
En tout, Benjamin Smith est susceptible de toucher un total de 4,25 millions d'euros, ce qui contraste avec le salaire de son prédécesseur. Jean-Marc Janaillac, parti en mai suite à une consultation interne perdue, obtenait 1,2 million d'euros par an… seulement. Car la rémunération de l'ex-PDG était sans commune mesure avec ce que touchaient ses homologues du secteur aérien. Carsten Spohr, le patron de Lufthansa, obtient ainsi 4,2 millions d'euros chaque année. Willie Walsh, le PDG d'IAG (British Airways, Iberia, Vueling…) touche lui 4,6 millions d'euros.
Le conseil d'administration d'Air France-KLM a dû revoir sérieusement à la hausse la rémunération offerte à son PDG (qui s'est transformé en directeur général). Le profil recherché, qui devait justifier d'une expérience réussie à l'international et connaissant bien le secteur aérien, ne pouvait être attiré par une rémunération quatre fois inférieure à celle du marché. Au grand dam des syndicats…
En tout, Benjamin Smith est susceptible de toucher un total de 4,25 millions d'euros, ce qui contraste avec le salaire de son prédécesseur. Jean-Marc Janaillac, parti en mai suite à une consultation interne perdue, obtenait 1,2 million d'euros par an… seulement. Car la rémunération de l'ex-PDG était sans commune mesure avec ce que touchaient ses homologues du secteur aérien. Carsten Spohr, le patron de Lufthansa, obtient ainsi 4,2 millions d'euros chaque année. Willie Walsh, le PDG d'IAG (British Airways, Iberia, Vueling…) touche lui 4,6 millions d'euros.
Le conseil d'administration d'Air France-KLM a dû revoir sérieusement à la hausse la rémunération offerte à son PDG (qui s'est transformé en directeur général). Le profil recherché, qui devait justifier d'une expérience réussie à l'international et connaissant bien le secteur aérien, ne pouvait être attiré par une rémunération quatre fois inférieure à celle du marché. Au grand dam des syndicats…
