Or, ces composants (des semi-conducteurs pour la plupart) sont indispensables dans la conception des produits de ZTE, qui développe et produit essentiellement des smartphones. Les États-Unis ont sanctionné l'entreprise, après qu'elle a plaidé coupable d'avoir enfreint les embargos iranien et coréen : le fabricant y a exporté des équipements américains. Washington estime que ZTE a fait de fausses déclarations concernant les sanctions que le constructeur a adoptées contre ses dirigeants.
Le dossier empoisonne les relations, déjà tendues, entre les États-Unis et la Chine. ZTE emploie 80 000 salariés, et sans ces composants américains, son activité est compromise. D'ailleurs, l'entreprise a annoncé qu'elle avait mis fin à ses principales activités, signe que les choses ne se sont pas arrangées. ZTE pourrait toutefois s'approvisionner ailleurs dans le monde pour remplacer ces composants : la Corée du Sud et Taïwan devraient ainsi lui fournir des semi-conducteurs, des livraisons soumises à des permis d'exportations.
Pour la Chine, ce dossier est prioritaire. ZTE est un acteur majeur dans le développement des infrastructures 5G et le pays veut s'imposer comme un leader mondial dans ce domaine qui va peser lourd dans les prochaines années. Du côté américain, on apprécie peu la manœuvre de Pékin de créer des « champions nationaux » qui, en dehors du soutien politique, profitent aussi de subventions d'État importantes ainsi que du transfert de technologies imposé par le régime chinois aux entreprises américains qui veulent s'installer en Chine.
Le dossier empoisonne les relations, déjà tendues, entre les États-Unis et la Chine. ZTE emploie 80 000 salariés, et sans ces composants américains, son activité est compromise. D'ailleurs, l'entreprise a annoncé qu'elle avait mis fin à ses principales activités, signe que les choses ne se sont pas arrangées. ZTE pourrait toutefois s'approvisionner ailleurs dans le monde pour remplacer ces composants : la Corée du Sud et Taïwan devraient ainsi lui fournir des semi-conducteurs, des livraisons soumises à des permis d'exportations.
Pour la Chine, ce dossier est prioritaire. ZTE est un acteur majeur dans le développement des infrastructures 5G et le pays veut s'imposer comme un leader mondial dans ce domaine qui va peser lourd dans les prochaines années. Du côté américain, on apprécie peu la manœuvre de Pékin de créer des « champions nationaux » qui, en dehors du soutien politique, profitent aussi de subventions d'État importantes ainsi que du transfert de technologies imposé par le régime chinois aux entreprises américains qui veulent s'installer en Chine.