D'après une étude de la Dares, la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques, publiée jeudi, portant sur l'année 2011, seul un tiers de ces personnes exerceraient actuellement un emploi. Une proportion bien faible quand on sait que désormais, la reconnaissance du handicap ouvre le droit à l'obligation d'embaucher des salariés handicapés.
Légalement, toute entreprise de plus de 20 salariés doit avoir, dans ses effectifs au moins 6 % d'employés ayant déclaré un handicap, sans quoi ils encourent une amende auprès de l'Agefiph, l'association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées.
Et force est de constater qu'il reste du chemin à parcourir pour l'insertion de handicapés en entreprise. Bien que l'Agefiph reconnaît que des progrès ont été faits en la matière. Ainsi, en 2012, "seulement" 46 413 entreprises ont du payer cette pénalité à l'association, contre 58 000 en 2007.
Reste que malgré ces efforts le taux de chômage chez les handicapés reste particulièrement fort, à 21 % en 2011 contre 9 % pour le reste des Français. Ce taux plus de deux fois supérieur à la norme s'explique par des études souvent moins importantes. Ainsi seulement 7 % des handicapés possèderaient un diplôme de l'enseignement supérieur, contre 27 % en général. De plus, 50 % d'entre elles n'auraient aucun diplôme, contre 31 % pour le reste de la population française.
Enfin, et cela peut paraître étonnant au vu de l'étude, 15 % des personnes handicapés qui travaillent déclarent que leur employeur n'est même pas au courant de leur handicap. Preuve que les handicapés au travail ne bénéficient pas forcément d'aménagements particuliers, car exerçant un emploi "ordinaire". Ainsi, seulement 7 % affirment avoir bénéficier d'une aide à l'emploi de travailleurs handicapés...
Légalement, toute entreprise de plus de 20 salariés doit avoir, dans ses effectifs au moins 6 % d'employés ayant déclaré un handicap, sans quoi ils encourent une amende auprès de l'Agefiph, l'association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées.
Et force est de constater qu'il reste du chemin à parcourir pour l'insertion de handicapés en entreprise. Bien que l'Agefiph reconnaît que des progrès ont été faits en la matière. Ainsi, en 2012, "seulement" 46 413 entreprises ont du payer cette pénalité à l'association, contre 58 000 en 2007.
Reste que malgré ces efforts le taux de chômage chez les handicapés reste particulièrement fort, à 21 % en 2011 contre 9 % pour le reste des Français. Ce taux plus de deux fois supérieur à la norme s'explique par des études souvent moins importantes. Ainsi seulement 7 % des handicapés possèderaient un diplôme de l'enseignement supérieur, contre 27 % en général. De plus, 50 % d'entre elles n'auraient aucun diplôme, contre 31 % pour le reste de la population française.
Enfin, et cela peut paraître étonnant au vu de l'étude, 15 % des personnes handicapés qui travaillent déclarent que leur employeur n'est même pas au courant de leur handicap. Preuve que les handicapés au travail ne bénéficient pas forcément d'aménagements particuliers, car exerçant un emploi "ordinaire". Ainsi, seulement 7 % affirment avoir bénéficier d'une aide à l'emploi de travailleurs handicapés...