Une entreprise familiale, ce serait plutôt naturel
Dans le Calvados, la jeune entreprise Pimpant (25 salariés) fabrique des produits d’hygiène et d’entretien en poudre, que tout un chacun peut reconstituer chez soi dans un contenant réutilisable. Si sa démarche écologique (moins d’eau, moins d’émissions liées au transport et emballages réutilisables) mérite l’intérêt, l’organisation que ses co-fondateurs, Baptiste et Karline Hamain, ont mis en place au sein de leur entreprise, le mérite tout autant.
Et au fait, ça fait quoi d’être à la tête d’une entreprise familiale ? « Finalement, être associe et être en couple, c’est un peu pareil : il s’agit d’écouter l’autre, se faire confiance et communiquer. Ce n’est pas un hasard si on dit qu’on se marie avec son associé quand on crée une entreprise avec quelqu’un », explique Baptiste Hamain.
Et au fait, ça fait quoi d’être à la tête d’une entreprise familiale ? « Finalement, être associe et être en couple, c’est un peu pareil : il s’agit d’écouter l’autre, se faire confiance et communiquer. Ce n’est pas un hasard si on dit qu’on se marie avec son associé quand on crée une entreprise avec quelqu’un », explique Baptiste Hamain.
La semaine de quatre jours, pas très facile à mettre en place finalement
Chez Pimpant, les salariés travaillent non pas cinq jours par semaine mais quatre, sur 32 heures par semaine. « C’est parti de l’état d’esprit général, c’est la philosophie de notre projet : on essaie de mettre en place pas mal de libertés. La mission de Pimpant, c’est de changer la façon de consommer. On changera notre façon de consommer si on change notre confort de travail. Cela passe par la confiance et l’autonomie qu’on laisse aux équipes », explique Baptiste Hamain.
La mise en place n’a toutefois pas été sans accrocs. « Cela a mis un peu de temps à se mettre en place. Il y a des gens qui ne voulaient pas le faire au début, ils n’y voyaient pas forcément beaucoup d’avantages. On a mené une phase de test sur six mois. Et à la fin, ça a été concluant », raconte Baptiste Hamain. Et tout n’est d’ailleurs pas parfait à 100%, avoue Baptiste Hamain, avant d’ajouter : « C’est une recherche permanente ». Toujours est-il que les retombées positives sont là. « Il y a moins d’absences, les gens se tuent moins à la tâche, il y a moins de pression dans le travail. S’agissant du recrutement aussi, cela s’avère positif : depuis qu’on est passé à la semaine de quatre jours, nous avons plus de candidats qui postulent chez nous », explique Baptiste Hamain.
Alors, le bilan ? « Quand on arrive à caler un bel environnement de confiance avec les équipes en général, c’est toujours récompensé », estime Baptiste Hamain. Et la clé d’une bonne mise en place ? « Bien communiquer avec ses équipes surtout. »
La mise en place n’a toutefois pas été sans accrocs. « Cela a mis un peu de temps à se mettre en place. Il y a des gens qui ne voulaient pas le faire au début, ils n’y voyaient pas forcément beaucoup d’avantages. On a mené une phase de test sur six mois. Et à la fin, ça a été concluant », raconte Baptiste Hamain. Et tout n’est d’ailleurs pas parfait à 100%, avoue Baptiste Hamain, avant d’ajouter : « C’est une recherche permanente ». Toujours est-il que les retombées positives sont là. « Il y a moins d’absences, les gens se tuent moins à la tâche, il y a moins de pression dans le travail. S’agissant du recrutement aussi, cela s’avère positif : depuis qu’on est passé à la semaine de quatre jours, nous avons plus de candidats qui postulent chez nous », explique Baptiste Hamain.
Alors, le bilan ? « Quand on arrive à caler un bel environnement de confiance avec les équipes en général, c’est toujours récompensé », estime Baptiste Hamain. Et la clé d’une bonne mise en place ? « Bien communiquer avec ses équipes surtout. »
L’actionnariat salarié, pour aligner les intérêts des salariés pas rapport aux choix qui sont faits
Chez Pimpant il y a aussi l’actionnariat salarié : tous les salariés en CDI sont actionnaires de leur entreprise. Pour ce faire, Pimpant a opté pour les BSPCE, une catégorie particulière de « stock options ». Leur attribution correspond à la délivrance d'un bon d'achat de titre de la société à un prix fixé le jour de son attribution. Cette incitation, à la fois financière et fiscale, encourage les salariés et dirigeants à participer au développement de leur entreprise.
« On a mis cela en place au 1er juin 2024. Les équipes n’ont pas besoin d’acheter des actions : on leur donne des bons en fonction du temps de présence, qui se transforment en actions », explique le dirigeant. Est-ce facile à mettre en place pour autant ? « C’est assez simple si c’est bien fait. Mais cela demande pas mal s’explications et de synchronisation sur le sujet avec les équipes. » Mais n’importe : l’actionnariat salarié s’inscrit parfaitement dans la philosophie de l’entreprise. « Les équipes ont l’habitude de venir travailler pour un salaire. L’actionnariat salarié, ça aligne les intérêts [des salariés] pas rapport aux choix qu’on va faire. Si l’entreprise va mieux, tout le monde y gagne », conclut Baptiste Hamain.
« On a mis cela en place au 1er juin 2024. Les équipes n’ont pas besoin d’acheter des actions : on leur donne des bons en fonction du temps de présence, qui se transforment en actions », explique le dirigeant. Est-ce facile à mettre en place pour autant ? « C’est assez simple si c’est bien fait. Mais cela demande pas mal s’explications et de synchronisation sur le sujet avec les équipes. » Mais n’importe : l’actionnariat salarié s’inscrit parfaitement dans la philosophie de l’entreprise. « Les équipes ont l’habitude de venir travailler pour un salaire. L’actionnariat salarié, ça aligne les intérêts [des salariés] pas rapport aux choix qu’on va faire. Si l’entreprise va mieux, tout le monde y gagne », conclut Baptiste Hamain.