Des entreprises confrontées à un marché sous tension
La dernière étude sur les rémunérations, réalisée par Robert Walters, révèle un essoufflement du marché de l’emploi cadre après une phase d’euphorie post-Covid. Les offres d’emploi, en baisse de 9%, signalent un retour à la normale, loin des pics d’opportunités observés précédemment. Pourtant, cette diminution ne s’accompagne pas d’une réelle détente : la pénurie de talents reste un problème majeur, avec 84% des entreprises exprimant leurs inquiétudes à ce sujet. Dès lors, les employeurs poursuivent leurs recherches, notamment en middle et top management, tout en se heurtant à des candidats plus sélectifs et exigeants.
Face à ces tensions, le recours aux intermédiaires spécialisés, tels les cabinets de recrutement, s’intensifie. Environ 41% des missions de recrutement passent par ces partenaires stratégiques, capables de cibler précisément les compétences recherchées. Selon Robert Walters, le besoin d’expertise, de réseau et d’accompagnement s’impose dans un contexte où les entreprises peinent à attirer des profils pertinents. Cette professionnalisation du recrutement répond à des enjeux opérationnels, mais aussi stratégiques, car les employeurs doivent souvent revoir leurs attentes, ajuster leurs exigences et se montrer plus réactifs dans leurs processus.
Face à ces tensions, le recours aux intermédiaires spécialisés, tels les cabinets de recrutement, s’intensifie. Environ 41% des missions de recrutement passent par ces partenaires stratégiques, capables de cibler précisément les compétences recherchées. Selon Robert Walters, le besoin d’expertise, de réseau et d’accompagnement s’impose dans un contexte où les entreprises peinent à attirer des profils pertinents. Cette professionnalisation du recrutement répond à des enjeux opérationnels, mais aussi stratégiques, car les employeurs doivent souvent revoir leurs attentes, ajuster leurs exigences et se montrer plus réactifs dans leurs processus.
Des cadres confiants, mais plus humbles, en quête de flexibilité
Malgré l’incertitude ambiante, les cadres conservent un relatif optimisme. Environ 73% d’entre eux restent confiants quant aux opportunités dans leur secteur, et près de la moitié envisage un changement de poste dans les 12 prochains mois. Cependant, la rémunération ne domine plus autant qu’avant : conscients des contraintes budgétaires des entreprises, les cadres cherchent avant tout des perspectives d’évolution et un management plus adapté. Une fois la décision prise, ils exigent une prime de risque à la hauteur des enjeux, tout en sachant ajuster leurs prétentions.
Sur le plan des conditions de travail, la flexibilité reste un critère central. Malgré les rumeurs internationales de retours forcés au bureau, la France maintient largement ses politiques de télétravail. Pour 2025, la stabilité de ces dispositifs, associée à une attention croissante envers l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle, demeure essentielle. Les professionnels attendent également davantage d’engagement RSE de la part des employeurs, tant en matière de parité, de seniors que de bien-être au travail. En somme, 2025 s’annonce comme une année d’ajustement, entre humilité salariale, stratégies d’embauche plus fines et revalorisation de la qualité de vie au travail.
Sur le plan des conditions de travail, la flexibilité reste un critère central. Malgré les rumeurs internationales de retours forcés au bureau, la France maintient largement ses politiques de télétravail. Pour 2025, la stabilité de ces dispositifs, associée à une attention croissante envers l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle, demeure essentielle. Les professionnels attendent également davantage d’engagement RSE de la part des employeurs, tant en matière de parité, de seniors que de bien-être au travail. En somme, 2025 s’annonce comme une année d’ajustement, entre humilité salariale, stratégies d’embauche plus fines et revalorisation de la qualité de vie au travail.