La France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne ainsi que l'Espagne sont les pays visés par ce jugement de l'OMC. Mais la Commission européenne ne l'entend pas de la même oreille et estime au contraire que certains des aspects les plus importantes de cette décision ne sont pas « satisfaisants ». Si le chiffre de 22 milliards de dollars de subventions « faussées » était avéré, alors les États-Unis pourraient imposer une compension douanière de 10 milliards par an.
À l'annonce du verdict de l'OMC, Boeing, le grand rival américain, a bien sûr exulté, tout comme le gouvernement fédéral. Le représentant américain au Commerce extérieur avait ainsi salué une « immense victoire pour les États-Unis ». Les couteaux sont tirés entre les deux blocs, États-Unis et Boeing d'une part, Europe et Airbus de l'autre.
La Commission se range maintenant aux côtés du constructeur européen. Elle demande une clarification concernant le chiffre de 22 milliards de dollars, et surtout elle pense que le comité d'experts de l'OMC a fait plusieurs « erreurs » dans l'estimation des dommages présumés que ces subventions non conformes auraient provoqué à Boeing. Le bras de fer n'en est donc encore qu'à ses débuts. Et au vu des sommes en jeu, il va durer encore longtemps.
À l'annonce du verdict de l'OMC, Boeing, le grand rival américain, a bien sûr exulté, tout comme le gouvernement fédéral. Le représentant américain au Commerce extérieur avait ainsi salué une « immense victoire pour les États-Unis ». Les couteaux sont tirés entre les deux blocs, États-Unis et Boeing d'une part, Europe et Airbus de l'autre.
La Commission se range maintenant aux côtés du constructeur européen. Elle demande une clarification concernant le chiffre de 22 milliards de dollars, et surtout elle pense que le comité d'experts de l'OMC a fait plusieurs « erreurs » dans l'estimation des dommages présumés que ces subventions non conformes auraient provoqué à Boeing. Le bras de fer n'en est donc encore qu'à ses débuts. Et au vu des sommes en jeu, il va durer encore longtemps.