Dans la bataille pour combler le fossé des salaires entre les hommes et les femmes, le collectif Les Glorieuses lance une nouvelle offensive. En s'appuyant sur les calculs d'Eurostat, elles ont établi que les femmes travaillaient gratuitement depuis le 6 novembre. Si les Françaises étaient payées au même niveau que les hommes, elles pourraient en effet tout simplement s'arrêter de travailler depuis ce mardi ! Ce n'est malheureusement pas le cas. Les Glorieuses s'appuient sur un écart salarial de 15,2% qu'avait mesuré Eurostat pour l'année 2016 ; cela représente environ 38 jours ouvrables, soit la période courant du 6 novembre au 31 décembre.
La différence de salaires entre les hommes et les femmes s'est certes réduite de 0,5 point sur les cinq dernières années. Mais le rythme est trop lent : il faudrait en effet 150 ans pour que l'écart des rémunérations entre les hommes et les femmes se résorbe, c'est à dire... en 2168. Le collectif a mis en ligne un outil qui permet aux femmes de calculer leur manque à gagner en fonction de leurs salaires. Cette fois, en se basant sur les calculs de l'Insee qui a relevé un écart entre les salaires de 23,7% sur l'ensemble d'une carrière.
Cette annonce a fait du bruit et Marlène Schiappa, la secrétaire d'État à l'égalité hommes-femmes, n'a pas manqué de relever l'écart salarial entre sexe. Des mesures ont été prises pour réduire le fossé des rémunérations : l'an dernier, la loi sur l'avenir professionnel oblige les entreprises à publier les écarts de salaires afin de déterminer les cas de discrimination. Quand c'est le cas, les sociétés doivent procéder aux ajustements nécessaires dans les trois ans.
La différence de salaires entre les hommes et les femmes s'est certes réduite de 0,5 point sur les cinq dernières années. Mais le rythme est trop lent : il faudrait en effet 150 ans pour que l'écart des rémunérations entre les hommes et les femmes se résorbe, c'est à dire... en 2168. Le collectif a mis en ligne un outil qui permet aux femmes de calculer leur manque à gagner en fonction de leurs salaires. Cette fois, en se basant sur les calculs de l'Insee qui a relevé un écart entre les salaires de 23,7% sur l'ensemble d'une carrière.
Cette annonce a fait du bruit et Marlène Schiappa, la secrétaire d'État à l'égalité hommes-femmes, n'a pas manqué de relever l'écart salarial entre sexe. Des mesures ont été prises pour réduire le fossé des rémunérations : l'an dernier, la loi sur l'avenir professionnel oblige les entreprises à publier les écarts de salaires afin de déterminer les cas de discrimination. Quand c'est le cas, les sociétés doivent procéder aux ajustements nécessaires dans les trois ans.