Le tribunal de Rennes a donc préféré cette offre de reprise conjointe plutôt que celle du groupe ukrainien MHP qui partait pourtant favori. Ce dernier ne s'était toutefois engagé qu'à reprendre 285 salariés, sur les 1 187 que compte le volailler. Les trois repreneurs vont reprendre 920 employés, mais cela n'ira pas sans fermetures : le siège de Doux, situé à Chateaulin dans le Finistère, va fermer ses portes. La moitié des salariés présents dans les lieux se verront proposer des offres d'emploi chez les repreneurs.
Il en va de même pour l'abattoir de Chantonnay, en Vendée : les 152 salariés pourront travailler chez LDC s'ils le souhaitent. L'activité principale de Doux, à savoir l'export de poulets, n'intéressait pas particulièrement LCD : c'est le groupe saoudien Al-Munajem, déjà actionnaire de Doux, qui s'en empare. Elle est rebaptisée France Poultry et distribuera ses poulets sous la marque Doux en Arabie saoudite. LDC renforce de son côté son catalogue puisqu'il pourra utiliser la marque Doux dans le reste du monde, aux côtés de Loué, Le Gaulois et Maître Coq.
LDC s'est aussi engagé à construire un nouvel abattoir à Chateaulin d'ici deux ans. Il s'agit d'un investissement lourd de 55 millions d'euros, pour lequel la région Bretagne participe à hauteur de 12 millions d'euros. Cet équipement va servir les secteurs de l'industrie et de la restauration. Les pouvoirs publics ajoutent 3 millions pour aider les quelques 300 éleveurs du Finistère à s'adapter aux besoins du repreneur de Doux.
Il en va de même pour l'abattoir de Chantonnay, en Vendée : les 152 salariés pourront travailler chez LDC s'ils le souhaitent. L'activité principale de Doux, à savoir l'export de poulets, n'intéressait pas particulièrement LCD : c'est le groupe saoudien Al-Munajem, déjà actionnaire de Doux, qui s'en empare. Elle est rebaptisée France Poultry et distribuera ses poulets sous la marque Doux en Arabie saoudite. LDC renforce de son côté son catalogue puisqu'il pourra utiliser la marque Doux dans le reste du monde, aux côtés de Loué, Le Gaulois et Maître Coq.
LDC s'est aussi engagé à construire un nouvel abattoir à Chateaulin d'ici deux ans. Il s'agit d'un investissement lourd de 55 millions d'euros, pour lequel la région Bretagne participe à hauteur de 12 millions d'euros. Cet équipement va servir les secteurs de l'industrie et de la restauration. Les pouvoirs publics ajoutent 3 millions pour aider les quelques 300 éleveurs du Finistère à s'adapter aux besoins du repreneur de Doux.