Le travail nomade est ouvert surtout aux cadres
Après l’avènement du télétravail en 2020 puis, la fin de son caractère obligatoire, c’est le travail nomade qui a commencé à faire son chemin dans les entreprises. Donner aux salariés la possibilité de travailler depuis chez eux, mais aussi depuis un tiers-lieu (coworking par exemple) ou même depuis l’étranger, de plus en plus d’entreprises s’y essaient. Selon une enquête réalisée par les alternants du cursus « Responsable en Management et Direction des Ressources Humaines » du CFA IGS, les principaux concernés sont les cadres : plus de 80% de cette population a en effet accès au travail nomade.
Interrogés sur les effets bénéfiques du travail nomade, la plupart des salariés qui le pratiquent citent un meilleur équilibre vie professionnelle / vie personnelle (63,5%), un gain de flexibilité (42%), des économies (frais de repas, carburant, péages) (25%), une augmentation de la productivité (15,6%), une amélioration de la concentration (9,9%) et un gain d'autonomie (8,8%).
Interrogés sur les effets bénéfiques du travail nomade, la plupart des salariés qui le pratiquent citent un meilleur équilibre vie professionnelle / vie personnelle (63,5%), un gain de flexibilité (42%), des économies (frais de repas, carburant, péages) (25%), une augmentation de la productivité (15,6%), une amélioration de la concentration (9,9%) et un gain d'autonomie (8,8%).
La perte de l’esprit d’équipe, un inconvénient du travail nomade cité par 1 salarié sur 4
Mais ils ne sont pas des fans inconditionnels de ce mode d’organisation du travail pour autant. Les salariés restent lucides quant à ses inconvénients. Ils sont nombreux à se plaindre d’une confusion vie privée / vie personnelle (49,4%), d’isolement social (30,7%) et de perte de l'esprit d'équipe (27%). Certains déplorent en plus un matériel technique inadapté (15,6%), un manque d'accompagnement (13,5%) et la difficulté d'accès aux informations/dossiers (11,4%).
Interrogés au sujet de la charge de travail, 55% des salariés ont répondu qu’elle ne varie pas les jours où ils travaillent en mode nomade. Mais lorsqu’elle l’est, c’est plus souvent pour la revoir à la hausse (43%). Autre enseignement de cette enquête : pour près de 70% des salariés interrogés, la possibilité de pratiquer une forme de travail nomade est bien devenue un critère dans une recherche d’emploi.
Interrogés au sujet de la charge de travail, 55% des salariés ont répondu qu’elle ne varie pas les jours où ils travaillent en mode nomade. Mais lorsqu’elle l’est, c’est plus souvent pour la revoir à la hausse (43%). Autre enseignement de cette enquête : pour près de 70% des salariés interrogés, la possibilité de pratiquer une forme de travail nomade est bien devenue un critère dans une recherche d’emploi.