Voilà qui devrait remettre quelques pendules à l'heure. L'Insee, qui calcule le chômage au sens du Bureau international du travail, avait récemment donné des chiffres encourageants avec un taux de 9,2% au second trimestre, soit une baisse de 0,1 point. L'institut ne s'attendait pas à une baisse du chômage, pas avant la fin de l'année du moins. Pôle Emploi, qui fournit ses chiffres sur une base mensuelle, s'est chargé de refroidir les plus enthousiastes : le chômage continuer de progresser en France.
Le nombre d'inscrits en catégorie A, c'est à dire les personnes n'ayant exercé aucune activité sur le mois, a progressé de 1% et s'établit à 3 518 100 chômeurs en France métropolitaine (+34 900 personnes). Les autres catégories ne sont pas non plus à la fête : en comptabilisant les chômeurs des catégories A, B et C, la hausse est de 1,1% sur le mois de juillet, ou encore 1,6% sur les trois derniers mois (soit 86 400 personnes supplémentaires). Sur un an, la progression est encore plus importante : +3,1%. Ni les seniors, ni les chômeurs de longue durée ne sont à la fête. La situation des premiers se dégrade encore avec une hausse du chômage de 0,3% en juillet, et de 3,4% sur un an.
Les inscrits à Pôle Emploi depuis plus d'un an en métropole sont 2,46 millions, soit 0,8% de plus sur le mois de juillet. Une des raisons expliquant ces mauvais résultats réside dans la catégorie D, celle des stages et formations. Le plan de formation mis en place par le précédent gouvernement touche à sa fin, provoquant un effet de vase communicant : la catégorie D a ainsi reflué de 4%, une bonne partie ayant rejoint les chômeurs de la catégorie A.
Le nombre d'inscrits en catégorie A, c'est à dire les personnes n'ayant exercé aucune activité sur le mois, a progressé de 1% et s'établit à 3 518 100 chômeurs en France métropolitaine (+34 900 personnes). Les autres catégories ne sont pas non plus à la fête : en comptabilisant les chômeurs des catégories A, B et C, la hausse est de 1,1% sur le mois de juillet, ou encore 1,6% sur les trois derniers mois (soit 86 400 personnes supplémentaires). Sur un an, la progression est encore plus importante : +3,1%. Ni les seniors, ni les chômeurs de longue durée ne sont à la fête. La situation des premiers se dégrade encore avec une hausse du chômage de 0,3% en juillet, et de 3,4% sur un an.
Les inscrits à Pôle Emploi depuis plus d'un an en métropole sont 2,46 millions, soit 0,8% de plus sur le mois de juillet. Une des raisons expliquant ces mauvais résultats réside dans la catégorie D, celle des stages et formations. Le plan de formation mis en place par le précédent gouvernement touche à sa fin, provoquant un effet de vase communicant : la catégorie D a ainsi reflué de 4%, une bonne partie ayant rejoint les chômeurs de la catégorie A.