Les particuliers choyés
L'Agence des participations de l'État (APE), qui supervise le processus de vente des titres de la Française des Jeux (FdJ), a dressé un premier bilan de la privatisation de l'entreprise 24 heures après son lancement. En ce qui concerne les investisseurs institutionnels, « le livre d’ordres a été entièrement couvert dans les premières heures », a expliqué l'APE. C'est un démarrage « très positif » pour cette cession de 52% du capital de l'entreprise détenu par l'État.
Mais c'est surtout du côté des particuliers que le bilan était attendu. Et il n'a pas déçu : les Français ont souscrit pour 200 millions d'euros d'actions de la FdJ, soit l'équivalent d'un tiers de la tranche qui leur était allouée. Les particuliers peuvent acheter de 20% à 40% du volume des actions mises en vente ; ces derniers bénéficient de plus d'une décote de 2% sur le prix des titres.
Mais c'est surtout du côté des particuliers que le bilan était attendu. Et il n'a pas déçu : les Français ont souscrit pour 200 millions d'euros d'actions de la FdJ, soit l'équivalent d'un tiers de la tranche qui leur était allouée. Les particuliers peuvent acheter de 20% à 40% du volume des actions mises en vente ; ces derniers bénéficient de plus d'une décote de 2% sur le prix des titres.
Une entreprise populaire
Le gouvernement a tout mis en œuvre pour attirer les petits épargnants qui, traditionnellement, boudent la Bourse. Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, avait expliqué que la Française des Jeux faisait partie du patrimoine national et qu'à ce titre, l'entreprise se devait d'appartenir aux Français « grâce à une participation populaire la plus large possible ».
L'action FdJ est proposée entre 16,50 et 19,90 euros le titre. Si la tendance se poursuit (et elle est positive), l'État pourrait en retirer de 1,6 à 1,9 milliards d'euros. L'ambition initiale était de dépasser le milliard d'euros : a priori, c'est donc plutôt bien parti. La Française des Jeux sera cotée à la Bourse de Paris à partir du 21 novembre.
L'action FdJ est proposée entre 16,50 et 19,90 euros le titre. Si la tendance se poursuit (et elle est positive), l'État pourrait en retirer de 1,6 à 1,9 milliards d'euros. L'ambition initiale était de dépasser le milliard d'euros : a priori, c'est donc plutôt bien parti. La Française des Jeux sera cotée à la Bourse de Paris à partir du 21 novembre.