Mise en place par Nicolas Sarkozy en 2011 suite à plusieurs départs de chefs d'entreprise — notamment en Belgique —, cette taxe frappe les contribuables ayant un patrimoine en actions ou en obligations de 800 000 euros et plus, ou qui possèdent plus de 50% d'une entreprise. L'« exit tax » concerne en particulier les entrepreneurs qui s'exilait fiscalement hors de France afin de céder leur entreprise sans avoir à régler d'impôts sur les plus-values réalisées lors de la vente. La taxe touche les revenus tirés de la vente des actions, obligations et participations détenues dans une entreprise qui verse des dividendes.
L'« exit tax » implique qu'au-delà d'un certain seuil, « vous allez être pénalisé si vous quittez le pays ». Le message envoyé est négatif en particulier envers les entrepreneurs, plus qu'auprès des investisseurs, estime encore Emmanuel Macron. La situation serait particulièrement problématique pour les start-ups : beaucoup d'entre elles jugent en effet la France comme moins attractive qu'ailleurs dans le monde. C'est la raison pour laquelle ces jeunes entreprises à forte croissance décident de se lancer « depuis l'étranger rien que pour échapper à cette taxe ».
Le président de la République file la métaphore du mariage : « si vous êtes capable d'attirer des investisseurs, tant mieux pour vous, mais si vous n'y arrivez pas, alors il faut pouvoir divorcer », explique-t-il. On ne devrait pas avoir à expliquer à son conjoint : « Si tu m'épouses, alors tu ne pourras jamais divorcer ». Emmanuel Macron n'est pas sûr que ce soit la meilleure manière d'être avec quelqu'un. « Je suis pour que l'on soit libre de se marier, mais aussi de divorcer ». De plus, il estime que le produit de cette taxe n'est pas particulièrement bon pour les finances publiques du pays.
L'« exit tax » implique qu'au-delà d'un certain seuil, « vous allez être pénalisé si vous quittez le pays ». Le message envoyé est négatif en particulier envers les entrepreneurs, plus qu'auprès des investisseurs, estime encore Emmanuel Macron. La situation serait particulièrement problématique pour les start-ups : beaucoup d'entre elles jugent en effet la France comme moins attractive qu'ailleurs dans le monde. C'est la raison pour laquelle ces jeunes entreprises à forte croissance décident de se lancer « depuis l'étranger rien que pour échapper à cette taxe ».
Le président de la République file la métaphore du mariage : « si vous êtes capable d'attirer des investisseurs, tant mieux pour vous, mais si vous n'y arrivez pas, alors il faut pouvoir divorcer », explique-t-il. On ne devrait pas avoir à expliquer à son conjoint : « Si tu m'épouses, alors tu ne pourras jamais divorcer ». Emmanuel Macron n'est pas sûr que ce soit la meilleure manière d'être avec quelqu'un. « Je suis pour que l'on soit libre de se marier, mais aussi de divorcer ». De plus, il estime que le produit de cette taxe n'est pas particulièrement bon pour les finances publiques du pays.