L'étude rendue publique par l'institut des statistiques le 4 juillet repose sur l'année 2014. De fait, les choses ont sans doute évolué depuis, mais le chiffre donnée par l'Insee n'en reste pas moins intéressant : en termes salarial, l'écart moyen constaté entre hommes et femmes était de 14% il y a trois ans. Dit autrement, quand un homme touche 100 euros, une femme doit se contenter de 86 euros. L'étude tempère toutefois ce chiffre : il existe des raisons qui expliquent cette différence de traitement.
D'une part, les femmes obtiennent moins de postes de cadres, et elles écopent plus souvent que les hommes des emplois moins bien rémunérés. Les niveaux de qualification, de diplôme, le type de travail, tout cela joue un rôle dans le différentiel salarial avec les hommes. Les femmes voient également leurs carrières « hachées » par des interruptions liées aux congés maternité. Mis bout à bout, ces paramètres représentent un peu moins de la moitié de l'écran constaté.
Il reste en effet un écart de 8% dans les salaires entre les hommes et les femmes qui n'est pas réductible à des impondérables, mais bien plus à des phénomènes sociaux difficiles à éradiquer. Chez les cadres par exemple, les femmes demandent moins souvent des augmentations de salaires que leurs collègues masculins. Les employeurs ont eux tendance à accéder plus facilement aux demandes des cadres hommes. Enfin, la valorisation de l'expérience professionnelle est moins importante chez les femmes que chez les hommes.
D'une part, les femmes obtiennent moins de postes de cadres, et elles écopent plus souvent que les hommes des emplois moins bien rémunérés. Les niveaux de qualification, de diplôme, le type de travail, tout cela joue un rôle dans le différentiel salarial avec les hommes. Les femmes voient également leurs carrières « hachées » par des interruptions liées aux congés maternité. Mis bout à bout, ces paramètres représentent un peu moins de la moitié de l'écran constaté.
Il reste en effet un écart de 8% dans les salaires entre les hommes et les femmes qui n'est pas réductible à des impondérables, mais bien plus à des phénomènes sociaux difficiles à éradiquer. Chez les cadres par exemple, les femmes demandent moins souvent des augmentations de salaires que leurs collègues masculins. Les employeurs ont eux tendance à accéder plus facilement aux demandes des cadres hommes. Enfin, la valorisation de l'expérience professionnelle est moins importante chez les femmes que chez les hommes.