Mais c'est une solution de court terme, le temps de trouver un repreneur aux reins financiers suffisamment solides pour tenir l'entreprise à bout de bras. Hélas, de tous les repreneurs intéressés par l'acquisition de GM&S, aucun n'a déposé de dossier de reprise alors que la date limite avait été fixée ce mercredi 7 juin, 17h. Aucune offre n'attendait les administrateurs judiciaires…
Seule l'entreprise stéphanoise GMD a montré un intérêt, avec à la clé une reprise de 120 salariés sur les 277 que comptent le site. Basé à La Souterraine, GM&S est le second employeur privé en Creuse. Mais GMD n'a pas déposé d'offre à proprement parler, uniquement un courrier d'intention. Le tribunal de Poitiers en charge de ce dossier industriel aux ramifications très politiques, a décidé d'accorder un délai supplémentaire aux repreneurs, qui ont donc jusqu'au 20 juin pour se faire connaitre.
L'entreprise est en redressement judiciaire depuis la fin de l'année dernière et les salariés, à bout, ont menacé de dégrader l'usine. Il a fallu l'intervention du gouvernement pour obtenir un sursis qui ne sera que de courte durée si aucun repreneur ne se présente. En attendant, les salariés demandent une rencontre avec Emmanuel Macron, alors que le chef de l'État sera en visite en Haute-Vienne en fin de semaine.
Seule l'entreprise stéphanoise GMD a montré un intérêt, avec à la clé une reprise de 120 salariés sur les 277 que comptent le site. Basé à La Souterraine, GM&S est le second employeur privé en Creuse. Mais GMD n'a pas déposé d'offre à proprement parler, uniquement un courrier d'intention. Le tribunal de Poitiers en charge de ce dossier industriel aux ramifications très politiques, a décidé d'accorder un délai supplémentaire aux repreneurs, qui ont donc jusqu'au 20 juin pour se faire connaitre.
L'entreprise est en redressement judiciaire depuis la fin de l'année dernière et les salariés, à bout, ont menacé de dégrader l'usine. Il a fallu l'intervention du gouvernement pour obtenir un sursis qui ne sera que de courte durée si aucun repreneur ne se présente. En attendant, les salariés demandent une rencontre avec Emmanuel Macron, alors que le chef de l'État sera en visite en Haute-Vienne en fin de semaine.