210 000 créations nettes de postes
L’an dernier, le secteur privé a été à l’origine de 210 000 créations nettes de postes (différence entre les postes nouveaux et ceux qui ont été supprimés). Un chiffre qui se compare favorablement aux 163 000 créations d’emplois enregistrés en 2018, mais qui reste largement en deçà de la performance de 2017 durant laquelle 329 700 postes avaient été créés (il s’agissait alors d’un record en la matière, depuis la crise de 2008). Au quatrième trimestre 2019, la création nette de postes s’est établie à 40 700 emplois, contre 33 200 au troisième trimestre : un résultat très solide, sachant que la croissance a été négative (-0,1%).
L’année 2019 marque donc une progression de 1,1% du nombre de postes nets créés par rapport à l’année précédente. Une bonne nouvelle au vu du ralentissement du rythme de la croissance (1,2%) enregistré l’année dernière. Les services marchands sont le secteur qui fournit le plus fort contingent de postes avec 155 000 emplois nets créés en 2019 (+1,3%). Au quatrième trimestre, le secteur engrange 31 800 postes supplémentaires (+0,3%).
L’année 2019 marque donc une progression de 1,1% du nombre de postes nets créés par rapport à l’année précédente. Une bonne nouvelle au vu du ralentissement du rythme de la croissance (1,2%) enregistré l’année dernière. Les services marchands sont le secteur qui fournit le plus fort contingent de postes avec 155 000 emplois nets créés en 2019 (+1,3%). Au quatrième trimestre, le secteur engrange 31 800 postes supplémentaires (+0,3%).
Les services marchands en pleine forme
Dans la construction, on observe une progression de 3 points sur l’ensemble de l’année, avec un total de 42 200 postes (+0,6% sur les trois derniers mois de l’année). Dans l’emploi industriel, la situation est légèrement positive avec une hausse de 0,3% sur l’année et 7 900 postes au total. En revanche, l’intérim continue de décélérer avec -0,8% en 2019 et -0,9% durant le dernier trimestre.
Pour 2020, la performance risque de ne pas être aussi bonne. La Banque de France prévoit ainsi 150 000 créations nettes de postes, et un solde de 80 000 postes seulement en 2021 et 2022. La croissance, qui a été revue à la baisse in extremis pour 2019, n’est pas de bon augure pour soutenir une création d’emplois dynamique.
Pour 2020, la performance risque de ne pas être aussi bonne. La Banque de France prévoit ainsi 150 000 créations nettes de postes, et un solde de 80 000 postes seulement en 2021 et 2022. La croissance, qui a été revue à la baisse in extremis pour 2019, n’est pas de bon augure pour soutenir une création d’emplois dynamique.