La filiale britannique d’EDF, EDF Energy, exploite 15 réacteurs nucléaires et elle construit deux centrales de nouvelle génération EPR à Hinkley Point, dans l’ouest de l’Angleterre. Alors que le pays se dirige tout droit vers un divorce sans accord ni période de transition avec l’Union européenne, l’entreprise se dit prête à faire face aux conséquences d’un Brexit « hard ». Jean-Bernard Lévy, le PDG du groupe, s’est dit « confiant » quant à l’anticipation des difficultés qui « pourraient naître » de la sortie du Royaume-Uni de l’UE.
Pendant une conférence de presse, le patron d’EDF a expliqué avoir levé les deux principaux soucis qui se posaient à l’entreprise. Premièrement, l’approvisionnement logistique à court terme, car il s’agit de ne pas subir de retard sur le chantier des EPR ou dans la production. L’autre problème concernait la circulation des employés d’EDF : le groupe s’est assuré auprès du gouvernement britannique qu’il n’y aurait aucune entrave dans ce domaine.
EDF est donc prêt à toutes les éventualités, ce qui sera sans doute un soulagement pour les autorités britanniques. Le gouvernement subit en effet la pression de nombreuses grandes entreprises qui ont prévenu de sérieuses difficultés en cas de Brexit « dur » : investissements gelés, menaces sur l’emploi, activité en recul…