25,6 milliards de dollars levés
C'est le 12 décembre qu'Aramco, fleuron de l'économie de l'Arabie saoudite, fera ses premiers pas en Bourse, en l'occurrence sur la place financière de Ryad. Durant la période de souscription, la demande a dépassé l'offre de 4,6 fois : un niveau de sursouscription appréciable, mais peut-être pas avant que l'aurait voulu les autorités saoudiennes. En 2014, l'introduction de la National Commerce Bank avait été précédée par une sursouscription de 23 fois le nombre d'actions mis sur le marché. De même, avec 25,6 milliards de dollars de fonds levés, la valorisation d'Aramco n'atteindra pas les 2 000 milliards espérés par le prince héritier Mohammed ben Salmane, principal promoteur de l'opération.
Aramco est valorisé à hauteur de 1 700 milliards de dollars, cela reste loin devant les plus fortes capitalisations actuelles : Apple est à 1 200 milliards, Microsoft 1 140 milliards, Alibaba à 1 051 milliards. Autre satisfaction, les fonds levés positionnent Aramco devant Alibaba, dont l'entrée en Bourse avait levé 25 milliards de dollars.
Aramco est valorisé à hauteur de 1 700 milliards de dollars, cela reste loin devant les plus fortes capitalisations actuelles : Apple est à 1 200 milliards, Microsoft 1 140 milliards, Alibaba à 1 051 milliards. Autre satisfaction, les fonds levés positionnent Aramco devant Alibaba, dont l'entrée en Bourse avait levé 25 milliards de dollars.
Une action à 8,53 dollars
Le groupe pétrolier a confirmé son intention de vendre 3 milliards d'actions (ce qui représente 1,5% de son capital), au prix de 32 riyals le titre, soit 8,53 dollars. C'est le haut de la fourchette annoncée précédemment (de 30 à 32 riyals). En tout, ce sont 119 milliards de dollars qui ont été souscrits, dont 106 par des investisseurs institutionnels.
Parmi les principaux investisseurs, on trouve les Saoudiens pour qui cette introduction boursière a été présentée comme un acte patriotique envers le pays. Les investisseurs étrangers ont été plus discrets, ils s'interrogent en effet sur la gouvernance, la protection des sites de production du groupe ainsi que sur les politiques environnementales qui, partout dans le monde, se durcissent face à l'or noir. Aramco produit 10% du pétrole mondial.
Parmi les principaux investisseurs, on trouve les Saoudiens pour qui cette introduction boursière a été présentée comme un acte patriotique envers le pays. Les investisseurs étrangers ont été plus discrets, ils s'interrogent en effet sur la gouvernance, la protection des sites de production du groupe ainsi que sur les politiques environnementales qui, partout dans le monde, se durcissent face à l'or noir. Aramco produit 10% du pétrole mondial.