L’institut de recherche économique WSI a fait le décompte : l’an dernier, l’Allemagne a subi 2 millions de jours de grève, du jamais-vu depuis dix ans. Ce chiffre énorme est à pondérer : WSI a additionné les jours de grève des salariés. Mais le résultat n’en reste pas moins impressionnant, surtout quand on le compare au nombre de jours de débrayages en 2014, qui n’étaient alors que de 392 000…
Le nombre de grévistes a lui aussi connu un pic l’an dernier : en cumulé , ils ont été 1,1 million de salariés à se mettre en grève. Là aussi, c’est beaucoup plus élevé qu’en 2014, où on avait décompté 345 000 grévistes. En revanche, il faut relativiser : en 2008 ou en 2012, il y avait eu plus de salariés en débrayage.
Comme expliquer ce volume record de jours de grève ? Les conflits sociaux ont été plus importants qu’habituellement — sans, toutefois, qu’ils soient liés les uns aux autres. Ainsi, les mouvements à la Deutsche Post et chez les personnels des crèches publiques, ont occasionné 1,5 million de jours de débrayages à eux deux.
Le nombre de grévistes a lui aussi connu un pic l’an dernier : en cumulé , ils ont été 1,1 million de salariés à se mettre en grève. Là aussi, c’est beaucoup plus élevé qu’en 2014, où on avait décompté 345 000 grévistes. En revanche, il faut relativiser : en 2008 ou en 2012, il y avait eu plus de salariés en débrayage.
Comme expliquer ce volume record de jours de grève ? Les conflits sociaux ont été plus importants qu’habituellement — sans, toutefois, qu’ils soient liés les uns aux autres. Ainsi, les mouvements à la Deutsche Post et chez les personnels des crèches publiques, ont occasionné 1,5 million de jours de débrayages à eux deux.