Même au sein de la jeune génération, les femmes négocient moins souvent que les hommes
Selon le Baromètre de l'égalité professionnelle Audencia-KPMG réalisé par OpinionWay, 48% des femmes n'osent pas demander une augmentation à leur patron, contre seulement 28% des hommes. De plus, seuls 50% des femmes disent avoir confiance dans leur capacité à demander une augmentation, contre 71% des hommes. En définitive, 80% des femmes ont déjà négocié, contre 85% des hommes.
Globalement, les jeunes sont plus à l’aise pour négocier. Le Baromètre nous apprend que 86% des répondants âgés de moins de 35 ans ont déjà négocié, contre 79% de ceux âgés de 50 ans et plus. De plus, le nombre de jeunes actifs ayant négocié leur salaire dès l’obtention de leur premier emploi a explosé en 3 ans : ils sont 62% à l’avoir fait (+25 points), contre 37% des salariés âgés de 50 ans et plus. Mais, même au sein de la jeune génération, les femmes négocient légèrement moins que leurs homologues masculins : 88% des jeunes hommes ont déjà négocié (dont 68% dès le premier poste), contre 83% des jeunes femmes (dont 53% dès le premier poste).
Globalement, les jeunes sont plus à l’aise pour négocier. Le Baromètre nous apprend que 86% des répondants âgés de moins de 35 ans ont déjà négocié, contre 79% de ceux âgés de 50 ans et plus. De plus, le nombre de jeunes actifs ayant négocié leur salaire dès l’obtention de leur premier emploi a explosé en 3 ans : ils sont 62% à l’avoir fait (+25 points), contre 37% des salariés âgés de 50 ans et plus. Mais, même au sein de la jeune génération, les femmes négocient légèrement moins que leurs homologues masculins : 88% des jeunes hommes ont déjà négocié (dont 68% dès le premier poste), contre 83% des jeunes femmes (dont 53% dès le premier poste).
La parentalité, un frein pour l’accès aux postes de responsabilité pour les femmes
Pourquoi cet écart ? Un manque de préparation et de formation selon 72% des femmes interrogées et une perception d'inégalité puisque 80% d'entre elles estiment être moins bien traitées que leurs homologues masculins, notamment en matière de rémunération. En particulier, 40% des femmes, contre 21% des hommes, estiment que la parentalité a un impact négatif sur l’accès aux postes à responsabilité.
Toujours concernant la parentalité, les femmes sont bien plus touchées par la discrimination en entreprise. En effet, dès la recherche d'emploi, 62% des femmes actives ont dû indiquer si elles avaient des enfants contre seulement 54% des hommes. De plus, elles subissent encore davantage les conséquences de la parentalité sur leur carrière, que ce soit en termes d'accès à des postes à responsabilités (40%), de possibilités d'évolution de carrière (39%) ou de niveau de rémunération (25%).
Toujours concernant la parentalité, les femmes sont bien plus touchées par la discrimination en entreprise. En effet, dès la recherche d'emploi, 62% des femmes actives ont dû indiquer si elles avaient des enfants contre seulement 54% des hommes. De plus, elles subissent encore davantage les conséquences de la parentalité sur leur carrière, que ce soit en termes d'accès à des postes à responsabilités (40%), de possibilités d'évolution de carrière (39%) ou de niveau de rémunération (25%).