Dans un entretien accordé au Frankfurter Allgemeine Zeitung Stephan Weil reste confiant. "Heureusement la substance économique du groupe est très solide, je suis optimiste". M. Weil est un des membres du conseil de surveillance de Volkswagen mais, surtout, le chef du gouvernement de l'Etat de Basse-Saxe en Allemagne. Or la Basse-Saxe est un des actionnaires principaux du constructeur de Wolfsburg.
Parmi les points qui permettent à M. Weill d'être optimiste il y a la décision, du Conseil de surveillance, de maintenir les investissements malgré les risques financiers. "Le pire que Volkswagen pourrait faire maintenant serait de remettre en cause sa compétitivité en faisant des économies à outrance" a-t-il déclaré.
Volkswagen, l'un des fleurons de l'industrie allemande, a été pendant des années le premier constructeur mondial d'automobiles. Une place de leader qu'il partage avec Toyota. Potentiellement, donc, la faillite de Volkswagen serait une véritable catastrophe économique en Allemagne et partout dans le monde. Un "Too Big To Fail" comme on dit dans le jargon.
Selon lui, par ailleurs, la faute ne reviendrait pas intégralement à Martin Winterkorn, ex-PDG démissionnaire à la suite du scandale, ou à Ferdinand Puech, patriarche du groupe. Mais la culture de Volkswagen doit être changée.
"La question la plus difficile est, comment arrivons-nous à transformer la culture de Volkswagen, qui est inacceptable, en une bonne culture d'entreprise."
Parmi les points qui permettent à M. Weill d'être optimiste il y a la décision, du Conseil de surveillance, de maintenir les investissements malgré les risques financiers. "Le pire que Volkswagen pourrait faire maintenant serait de remettre en cause sa compétitivité en faisant des économies à outrance" a-t-il déclaré.
Volkswagen, l'un des fleurons de l'industrie allemande, a été pendant des années le premier constructeur mondial d'automobiles. Une place de leader qu'il partage avec Toyota. Potentiellement, donc, la faillite de Volkswagen serait une véritable catastrophe économique en Allemagne et partout dans le monde. Un "Too Big To Fail" comme on dit dans le jargon.
Selon lui, par ailleurs, la faute ne reviendrait pas intégralement à Martin Winterkorn, ex-PDG démissionnaire à la suite du scandale, ou à Ferdinand Puech, patriarche du groupe. Mais la culture de Volkswagen doit être changée.
"La question la plus difficile est, comment arrivons-nous à transformer la culture de Volkswagen, qui est inacceptable, en une bonne culture d'entreprise."