cc/pixabay
Dans la revue Economie et Statistique publiée par l'Insee, les chercheurs Jean-Yves Boulin et Laurent Lesnard reviennent sur l'impact social du travail le dimanche au niveau des relations personnelles des employés. Un problème "souvent occulté" selon les auteurs et que les décisions politiques et économiques ne prennent pas forcément en compte.
Travailler le dimanche aurait, déjà, un impact direct sur la vie familiale avec une perte de temps consacré aux enfants pour le travailleur dominical. Ainsi, selon l'étude, le temps père-enfant et mère-enfant sont fortement impactés (-92 % et – 69 %) "toutes choses égales par ailleurs". Travailler le dimanche aurait donc un effet négatif sur la relation parent-enfants.
De même, les relations sociales avec les amis, sont réduits : selon les chercheurs on passerait deux fois plus de temps avec ses amis un dimanche (83 minutes) qu'un jour de semaine férié (42 minutes). De fait, travailler le dimanche impacte les liens sociaux.
Selon les auteurs de l'étude, de plus, un dimanche travaillé est difficilement compensé par un jour férié en semaine. "Une partie des temps de sociabilité parents-enfants et amicale récréative perdus les dimanches ne sont pas récupérés pendant la semaine et correspondent à des pertes nettes pour les travailleurs dominicaux".
Pour les chercheurs, donc, le travail le dimanche a les mêmes effets que le travail de nuit, le travail aux horaires fragmenté ou à celui aux horaires décalés.
Travailler le dimanche aurait, déjà, un impact direct sur la vie familiale avec une perte de temps consacré aux enfants pour le travailleur dominical. Ainsi, selon l'étude, le temps père-enfant et mère-enfant sont fortement impactés (-92 % et – 69 %) "toutes choses égales par ailleurs". Travailler le dimanche aurait donc un effet négatif sur la relation parent-enfants.
De même, les relations sociales avec les amis, sont réduits : selon les chercheurs on passerait deux fois plus de temps avec ses amis un dimanche (83 minutes) qu'un jour de semaine férié (42 minutes). De fait, travailler le dimanche impacte les liens sociaux.
Selon les auteurs de l'étude, de plus, un dimanche travaillé est difficilement compensé par un jour férié en semaine. "Une partie des temps de sociabilité parents-enfants et amicale récréative perdus les dimanches ne sont pas récupérés pendant la semaine et correspondent à des pertes nettes pour les travailleurs dominicaux".
Pour les chercheurs, donc, le travail le dimanche a les mêmes effets que le travail de nuit, le travail aux horaires fragmenté ou à celui aux horaires décalés.