Assurance maladie : 8 millions de bénéficiaires de plus que d’habitants en France
Les bénéficiaires en trop continuent de donner du fil à retordre aux fonctionnaires de l’Assurance maladie. Les années passent, mais l’administration ne parvient pas à endiguer ce fléau, qui plombe les finances publiques. Dans son rapport intitulé « La lutte contre les fraudes aux prestations sociales : des progrès trop lents, un changement d’échelle indispensable », la Cour des comptes livre quelques chiffres éloquents.
On y apprend qu’au 1er janvier 2020, la France comptait 67,064 millions d’habitants. En même temps, les régimes d’assurance maladie totalisaient 75,296 millions de bénéficiaires au 31 décembre 2018, ayant consommé ou non des soins au cours de la même année. Et ce, même sans doublons entre régimes ! Cela représente un écart de 8,2 millions de personnes par rapport à la population vivant en France au 1er janvier 2020 estimée par l’INSEE.
On y apprend qu’au 1er janvier 2020, la France comptait 67,064 millions d’habitants. En même temps, les régimes d’assurance maladie totalisaient 75,296 millions de bénéficiaires au 31 décembre 2018, ayant consommé ou non des soins au cours de la même année. Et ce, même sans doublons entre régimes ! Cela représente un écart de 8,2 millions de personnes par rapport à la population vivant en France au 1er janvier 2020 estimée par l’INSEE.
2,5 millions de cartes Vitale en circulation en trop
Une anomalie s’observe également concernant les cartes Vitale. Selon la direction de la Sécurité sociale, 56,8 millions de cartes Vitale étaient en cours de validité à fin juin 2020. Or, selon l’INSEE, au 1er janvier 2020, la France comptait seulement 54,3 millions d’habitants de 16 ans et plus. 2,5 millions de cartes Vitale valides étaient ainsi en surnombre.
À quoi ce surnombre de cartes Vitale est-il dû ? Tout d’abord, toutes les personnes partant définitivement à l’étranger ne se voient pas fermer les droits à l’Assurance maladie d’office. Tous les ans, l’Assurance maladie ferme moins de droits qu’il n’y a de départs d’assurés à l’étranger. Ces personnes qui ne résident plus en France de manière stable, continuent-elles de consommer des soins lors de leurs séjours provisoires dans le pays ? Ceci n’est pas exclu. Au cours de son enquête, la Cour des comptes a révélé qu’en 2018, l’Assurance maladie ne disposait pas d’une information pertinente de moins de trois ans sur l’activité ou sur la résidence en France de 12.581 bénéficiaires ayant consommé des soins au cours de l’année 2018 et des huit premiers mois de l’année 2019.
À quoi ce surnombre de cartes Vitale est-il dû ? Tout d’abord, toutes les personnes partant définitivement à l’étranger ne se voient pas fermer les droits à l’Assurance maladie d’office. Tous les ans, l’Assurance maladie ferme moins de droits qu’il n’y a de départs d’assurés à l’étranger. Ces personnes qui ne résident plus en France de manière stable, continuent-elles de consommer des soins lors de leurs séjours provisoires dans le pays ? Ceci n’est pas exclu. Au cours de son enquête, la Cour des comptes a révélé qu’en 2018, l’Assurance maladie ne disposait pas d’une information pertinente de moins de trois ans sur l’activité ou sur la résidence en France de 12.581 bénéficiaires ayant consommé des soins au cours de l’année 2018 et des huit premiers mois de l’année 2019.