RATP et SNCF : des appels à la grève lancés
Pour la première fois depuis plus de dix ans en France, l’ensemble des syndicats des salariés fait front uni contre la réforme des retraites. Une situation rendue possible par la volonté du gouvernement de reporter l’âge de départ, véritable totem qui a convaincu le syndicat réformiste CFDT à rejoindre le mouvement. Et le projet de réforme est unanimement décrié par les concernés, les salariés, qui le rejettent à plus de 90%.
Les appels à la grève risquent donc d’être suivis. Surtout chez la RATP et la SNCF. Les salariés des deux groupes bénéficient de certains avantages, des « régimes spéciaux », que le gouvernement veut supprimer. « Notre objectif est d'atteindre le “zéro transport” mais on ne sait pas si on y arrivera », annonce la CGT RATP pour le 19 janvier 2023.
Les appels à la grève risquent donc d’être suivis. Surtout chez la RATP et la SNCF. Les salariés des deux groupes bénéficient de certains avantages, des « régimes spéciaux », que le gouvernement veut supprimer. « Notre objectif est d'atteindre le “zéro transport” mais on ne sait pas si on y arrivera », annonce la CGT RATP pour le 19 janvier 2023.
Energie : les raffineries en première ligne
Les transports devraient suivre massivement le mouvement de grève, causant des perturbations partout en France. Mais c’est un autre appel à la grève qui inquiète le gouvernement : celui de la CGT Pétrole. Le syndicat a déjà prévu trois journées d’action, dont la première le 19 janvier 2023, et brandit la menace de l’arrêt des raffineries. Une situation que connaissent bien les Français : une grève chez TotalEnergies avait conduit fin septembre 2022 à de graves pénuries de carburant dans les stations essence.
Le secteur de l’électricité et du gaz menace, de son côté, des coupures de courant, alors que les températures sont attendues en baisse. Et le gouvernement devra également composer avec les appels à la grève dans les hôpitaux, déjà sous tension, mais aussi chez les policiers.
Le secteur de l’électricité et du gaz menace, de son côté, des coupures de courant, alors que les températures sont attendues en baisse. Et le gouvernement devra également composer avec les appels à la grève dans les hôpitaux, déjà sous tension, mais aussi chez les policiers.