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Prenons Apple qui a signé au quatrième trimestre 2014 le plus gros bénéfice net de l'histoire avec 18 milliards de dollars de gains et 74,5 millions d'iPhone 6 vendus dans le monde en un trimestre. La marque à la Pomme croquée détient, selon ses documents financiers officiels, pas moins de 178 milliards de dollars sur des comptes off-shore, en particulier dans les Îles Vierges.
Cette montagne d'argent ne sert à rien car elle végète. En effet, si Apple voulait rapatrier aux USA cet argent la firme devrait payer quelques 35% d'impôts... soit 62,3 milliards de dollars qui finiraient directement dans les caisses de l'Etat américain. On comprend mieux pourquoi cet argent reste dans les Îles Vierges.
Or, le problème ne concerne pas seulement Apple : Google, Microsoft et les autres sont dans la même situation. Le Sénat américain a donc décidé de faire quelque chose.
En particulier deux sénateurs, Barbara Boxer et Paul Rand, qui ont proposé une réduction de cette taxe de rapatriement qui passerait de 35% à 6,5%. Sous réserve que l'argent ainsi rapatrié soit utilisé en R&D, investissements, achats et partenariats public-privé et qu'il ne serve pas à payer les actionnaires.
Avec cette proposition, appelée "Invest in Transportation Act", le Sénat américain pourrait avoir trouvé la solution pour booster encore un peu plus sa croissance : plusieurs centaines de milliards de dollars pourraient être investis par les groupes concernés.
Cette montagne d'argent ne sert à rien car elle végète. En effet, si Apple voulait rapatrier aux USA cet argent la firme devrait payer quelques 35% d'impôts... soit 62,3 milliards de dollars qui finiraient directement dans les caisses de l'Etat américain. On comprend mieux pourquoi cet argent reste dans les Îles Vierges.
Or, le problème ne concerne pas seulement Apple : Google, Microsoft et les autres sont dans la même situation. Le Sénat américain a donc décidé de faire quelque chose.
En particulier deux sénateurs, Barbara Boxer et Paul Rand, qui ont proposé une réduction de cette taxe de rapatriement qui passerait de 35% à 6,5%. Sous réserve que l'argent ainsi rapatrié soit utilisé en R&D, investissements, achats et partenariats public-privé et qu'il ne serve pas à payer les actionnaires.
Avec cette proposition, appelée "Invest in Transportation Act", le Sénat américain pourrait avoir trouvé la solution pour booster encore un peu plus sa croissance : plusieurs centaines de milliards de dollars pourraient être investis par les groupes concernés.