Prime Macron : jusqu’à 3.000 euros dès 2022 ?
La prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (PEPA), plus connue sous le nom de prime Macron car voulue par le Président en 2019, pourrait encore évoluer. C’est une des premières promesses de campagne du président sortant qui vise un deuxième mandat. Il a annoncé, le 7 mars 2022, vouloir tripler le plafond de la prime pour permettre aux entreprises de remercier les salariés.
Ce triplement porterait le plafond à 3.000 euros par an, sans pour autant changer les conditions d’attribution. Une annonce qui pourrait néanmoins peu servir car les entreprises ont rarement versé à leurs salariés une prime du montant équivalent au plafond de 1.000 euros, et encore moins du plafond de 2.000 euros lorsque celui-ci avait été doublé durant la crise sanitaire de la Covid-19.
Ce triplement porterait le plafond à 3.000 euros par an, sans pour autant changer les conditions d’attribution. Une annonce qui pourrait néanmoins peu servir car les entreprises ont rarement versé à leurs salariés une prime du montant équivalent au plafond de 1.000 euros, et encore moins du plafond de 2.000 euros lorsque celui-ci avait été doublé durant la crise sanitaire de la Covid-19.
Un plafond triplé… alors que le plafond de base est peu atteint
Lancée en 2019, au lendemain de la crise des Gilets jaunes et pour permettre aux entreprises d’améliorer le pouvoir d’achat de leurs salariés, la prime Macron peut être versée à tout salarié gagnant jusqu’à trois fois le SMIC. Le montant est exonéré de charges sociales et d’impôt : l’argent fini donc directement dans la poche des salariés.
Néanmoins, peu de salariés l’ont touchée : 6 millions en 2020, sur 25 millions de salariés en France. Quant aux montants, ils sont largement inférieurs aux plafonds prévus. En moyenne, les entreprises de moins de 10 salariés ont versé, en 2020, 524 euros. Les grandes entreprises, de leur côté, ont versé moins : 456 euros en moyenne.
Tripler le plafond pourrait donc n’être qu’un effet d’annonce qui ne changera pas la donne : le versement n’est pas obligatoire et aucun montant minimum n’est prévu.
Néanmoins, peu de salariés l’ont touchée : 6 millions en 2020, sur 25 millions de salariés en France. Quant aux montants, ils sont largement inférieurs aux plafonds prévus. En moyenne, les entreprises de moins de 10 salariés ont versé, en 2020, 524 euros. Les grandes entreprises, de leur côté, ont versé moins : 456 euros en moyenne.
Tripler le plafond pourrait donc n’être qu’un effet d’annonce qui ne changera pas la donne : le versement n’est pas obligatoire et aucun montant minimum n’est prévu.