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Le but est simple et la réalisation aussi : le petit aménagement d’un espace vert dans certaines parties totalement inutilisables des bureaux, notamment en extérieur ou sur le toit, permet d’améliorer le bien-être en entreprise. Une préoccupation croissante dans un milieu qu’on juge parfois trop inhumain.
Ainsi, les entreprises optent pour deux solutions : il y en a qui créent des « corporate gardens », phénomène issu des Etats-Unis ; et d’autres qui mettent carrément les employés à la tâche. C’est ainsi qu’une cinquantaine de salariés s’occupent d’un potager placé sur le toit de la cité de l’architecture et du patrimoine, située à Paris.
Xavier Laureau, fondateur de « Jardins jardin », explique à l’AFP que le succès est tel que désormais « 20% des espaces verts péri-urbains sont des jardins d’entreprise ». De quoi lier l’utile à l’agréable. Et en plus d’être écologique, c’est même esthétique.
But du jeu, naturellement, améliorer les performances des salariés. Selon une étude de l’Université de l’Oregon, les performances d’un salarié dont le milieu de travail est lié à la nature sont améliorées et l’absentéisme est réduit de 10%.
« Des enquêtes de satisfaction menées auprès de salariés indiquent que la présence d'un environnement naturel leur apporte une tranquillité au travail » confie Pierre Darmet, responsable marketing aux Jardins de Gally.