Arc : 120 millions d'euros pour éponger les dettes, mais 700 postes supprimés
Une annonce en demie teinte a été faite concernant le groupe verrier Arc. Un accord a été conclu au terme de quatre mois de négociations. Le géant français des arts de la table va recevoir 120 millions d'euros qui « doivent permettre au groupe de réaliser son plan Synergie 2020 et renforcer l'empreinte industrielle du groupe, en particulier en France où il emploie plus de 5 000 salariés », selon Bercy.
Mais ce plan de sauvetage ne pourra en revanche pas empêcher 700 suppressions de postes, selon la direction. « Dans une entreprise qui dépense 50% de ses coûts en main d'oeuvre, il faut travailler sur son organisation, sur l'ensemble des mécanisations des postes afin de réduire ces coûts de main d'oeuvre, » a expliqué Tristan Borne, directeur général d'Arc Europe, sur BFMTV.
Mais ce plan de sauvetage ne pourra en revanche pas empêcher 700 suppressions de postes, selon la direction. « Dans une entreprise qui dépense 50% de ses coûts en main d'oeuvre, il faut travailler sur son organisation, sur l'ensemble des mécanisations des postes afin de réduire ces coûts de main d'oeuvre, » a expliqué Tristan Borne, directeur général d'Arc Europe, sur BFMTV.
Pour rappel, le groupe Arc International, leader mondial des arts de la table, a été repris en 2015 par le fonds américain PHP, alors qu'il était proche du dépôt de bilan. Les fonds permettront en particulier « de financer des investissements majeurs sur le site d'Arques, notamment dans les parties froides, afin de renforcer sa compétitivité », selon un communiqué du ministère. Le site va ainsi bénéficier de 120 millions d'euros d'investissement dans les prochaines années, avec un programme de reconstruction des fours, notamment.
Dans le détail, 32 millions proviendront de la vente d'une filiale en Espagne et de cash, selon le directeur général du groupe Nicholas Holder. Le reste arrivera sous forme de prêt, à hauteur de 25 millions de fonds souverains dont la Banque publique d'investissement (BPI), 30 millions de la part de l'actionnaire, 14 millions de dettes locales et 30 millions de fonds publics (16 millions de l'Etat, 12 millions de la Région et 2 millions de l'agglomération).
Dans le détail, 32 millions proviendront de la vente d'une filiale en Espagne et de cash, selon le directeur général du groupe Nicholas Holder. Le reste arrivera sous forme de prêt, à hauteur de 25 millions de fonds souverains dont la Banque publique d'investissement (BPI), 30 millions de la part de l'actionnaire, 14 millions de dettes locales et 30 millions de fonds publics (16 millions de l'Etat, 12 millions de la Région et 2 millions de l'agglomération).