Gary Saage, directeur financier de Richmont, a profité d'un entretien téléphonique réalisé à l'occasion de la publication des résultats du premier semestre pour faire taire cette rumeur incessante et complètement fausse. « Cela a plus de sens de la conserver » a-t-il déclaré.
La rumeur avait été lancée par Johann Rupert en mai. M. Rupert, fils du fondateur et président du conseil d'administration, avait déclaré qu'une cession des marques les plus décevantes n'étaient pas à exclure dans une avenir proche.
Or, Lancel aurait déçu les marchés à la fin de l’exercice du premier semestre. Malgré un bénéfice en hausse de 10% (1,18 milliard d'euros) et des ventes qui ont progressé de 4% (5,3 milliards d'euros), le résultat d'exploitation a baissé de 1% s'établissant à 1,3 milliard d’euros.
Ces résultats, couplé au départ du chef de la division de mode et accessoires de chez Richmont, Marty Wikstrom, ont accentué la rumeur prêtant au groupe suisse, qui détient Lancel depuis 1997, la volonté de se séparer de la marque très connue pour ses sacs à main et sa maroquinerie.
Mais Gary Saage n'a pas seulement profité de l'occasion pour faire taire les rumeurs concernant Lancel mais aussi pour contredire les propos de Joahn Rupert. « Richemont est pleinement engagé dans toutes ses marques » confirme le directeur financier du numéro deux mondial du luxe.
De manière générale, si le groupe met en garde concernant le marché du luxe qui stagne, l'ensemble de ses grandes marques a vu ses ventes progresser. Seule la société Mont Blanc, connue pour ses stylos, a enregistré une baisse des ventes de 3%.