cc/pixabay
Le rachat de SFR par Numericable avait garanti l'emploi pendant trois ans, condition sinequanone posée par le gouvernement pour donner son aval. 2017 sera donc l'année de la fin de cet engagement et les salariés de l'opérateur doivent s'y préparer : il y aura des licenciements. C'est Patrick Drahi qui l'a confirmé le 22 juin 2016 lors d'une conférence donnée à New-York dans le cadre de son acquisition américaine.
"On a donné une garantie sur l'emploi de trois ans, donc il reste encore un an. Aujourd'hui, on est dans une situation où les gens savent que la garantie s'arrête dans un an. C'est un peu comme chez Darty quand vous avez une garantie de trois ans. Au bout de trois ans, la machine à laver tombe en panne : on fait comment ? On paie. Ils savent qu'on est en sureffectifs" a-t-il déclaré.
La CGT a commencé à chiffrer ces licenciements : 3 000 emplois seraient menacés en France notamment au niveau des prestataires qui reçoivent de moins en moins d'appels de SAV. Et la CFDT, de son côté, critique la direction de SFR-Numericable estimant que 1 200 départs volontaires ont déjà été réalisés depuis la fusion. "L'engagement de maintien de l'emploi est déjà ouvertement piétiné" a déclaré le syndicat. Et pour l'année à venir, il s'attend au pire.
Ce ne serait pas étonnant, au vu des résultats dans le rouge de l'opérateur qui ne cesse de perdre des clients, qu'un plan de licenciements massif soit adopté par la direction afin de redresser les comptes.
"On a donné une garantie sur l'emploi de trois ans, donc il reste encore un an. Aujourd'hui, on est dans une situation où les gens savent que la garantie s'arrête dans un an. C'est un peu comme chez Darty quand vous avez une garantie de trois ans. Au bout de trois ans, la machine à laver tombe en panne : on fait comment ? On paie. Ils savent qu'on est en sureffectifs" a-t-il déclaré.
La CGT a commencé à chiffrer ces licenciements : 3 000 emplois seraient menacés en France notamment au niveau des prestataires qui reçoivent de moins en moins d'appels de SAV. Et la CFDT, de son côté, critique la direction de SFR-Numericable estimant que 1 200 départs volontaires ont déjà été réalisés depuis la fusion. "L'engagement de maintien de l'emploi est déjà ouvertement piétiné" a déclaré le syndicat. Et pour l'année à venir, il s'attend au pire.
Ce ne serait pas étonnant, au vu des résultats dans le rouge de l'opérateur qui ne cesse de perdre des clients, qu'un plan de licenciements massif soit adopté par la direction afin de redresser les comptes.