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Le rapport du cabinet Degest est formel : la SNCF devrait supprimer 10 000 emplois d'ici 2020 soit un quota d'environ 2 000 emplois par an sur cinq ans. Une mauvaise nouvelle qui risque de faire jaser les syndicats alors que le groupe a déjà supprimé 25 000 emplois entre 2003 et 2013 et que 1 000 suppressions d'emplois sont prévues pour 2015.
Au total, la SNCF devrait passer de 149 000 à 140 000 personnes à l'horizon de 2020, 143 000 selon les prévisions les plus optimistes du cabinet. Quelques 800 personnes seront toutefois embauchées par le groupe sur la même période.
Ces suppressions d'emplois se sont rendues nécessaires à la suite du vote de la libéralisation des chemins de fer votée en 2014 par le gouvernement et qui devrait entrer en vigueur en 2016. Cette libéralisation permettra l'entrée en jeu d'autres opérateurs et donc de faire jouer la concurrence ce qui risque de faire baisser le chiffre d'affaires de la SNCF.
Ainsi, en plus des suppressions d'emplois, ce sont des lignes qui devraient encore disparaître selon le cabinet Degest qui en prédit "une forte diminution". La SNCF voudra sans aucun doute se concentrer sur les lignes les plus utilisées et les plus rentables pour délaisser les lignes secondaires dans la continuité de ce qu'elle a déjà entamé pour réduire ses coûts.
Au total, la SNCF devrait passer de 149 000 à 140 000 personnes à l'horizon de 2020, 143 000 selon les prévisions les plus optimistes du cabinet. Quelques 800 personnes seront toutefois embauchées par le groupe sur la même période.
Ces suppressions d'emplois se sont rendues nécessaires à la suite du vote de la libéralisation des chemins de fer votée en 2014 par le gouvernement et qui devrait entrer en vigueur en 2016. Cette libéralisation permettra l'entrée en jeu d'autres opérateurs et donc de faire jouer la concurrence ce qui risque de faire baisser le chiffre d'affaires de la SNCF.
Ainsi, en plus des suppressions d'emplois, ce sont des lignes qui devraient encore disparaître selon le cabinet Degest qui en prédit "une forte diminution". La SNCF voudra sans aucun doute se concentrer sur les lignes les plus utilisées et les plus rentables pour délaisser les lignes secondaires dans la continuité de ce qu'elle a déjà entamé pour réduire ses coûts.