Lors d’un entretien accordé au groupe de journaux Redaktionsnetzwerk Deutschland (RND) la ministre allemande de la Famille, des Personnes âgées, des Femmes et de la Jeunesse, Katarina Barley, a posé un ultimatum aux entreprises allemandes. Elle considère qu’elles ne font pas assez d’efforts pour que les femmes soient mieux représentées dans les hautes sphères.
Du coup, elle donne tout simplement un an pour que les grandes entreprises du pays nomment plus de femmes à leurs têtes. Si au bout de ce laps de temps rien n’est fait ou pas assez, la ministre estime tout à fait possible d’utiliser la coercition et, plus précisément, une loi allant dans ce sens : « Je n'aurais pas de problème avec un quota de femmes contraignant pour les directoires d'entreprises » a-t-elle déclaré aux journaux.
Cette décision serait alors la deuxième en Allemagne concernant les femmes dans les entreprises : depuis janvier 2016 une centaine de sociétés cotées en Bourse ont l’obligation d’employer au moins 30 % de femmes dans leur conseil de surveillance. Fin 2016, selon l’institut DIW, les conseils de surveillance des 106 plus grosses entreprises allemandes n’étaient, au final, que composés à 27 % de femmes.
L’annonce de Katarina Bailey a fait beaucoup de bruit mais elle pourrait n’être qu’une annonce de campagne : le SPD, son parti actuellement allié du CDU d’Angela Merkel, ne part pas favori pour les élections de septembre 2017 outre-Rhin. Annoncer une telle obligation pour les entreprises pourrait faire gagner quelques voix.
Du coup, elle donne tout simplement un an pour que les grandes entreprises du pays nomment plus de femmes à leurs têtes. Si au bout de ce laps de temps rien n’est fait ou pas assez, la ministre estime tout à fait possible d’utiliser la coercition et, plus précisément, une loi allant dans ce sens : « Je n'aurais pas de problème avec un quota de femmes contraignant pour les directoires d'entreprises » a-t-elle déclaré aux journaux.
Cette décision serait alors la deuxième en Allemagne concernant les femmes dans les entreprises : depuis janvier 2016 une centaine de sociétés cotées en Bourse ont l’obligation d’employer au moins 30 % de femmes dans leur conseil de surveillance. Fin 2016, selon l’institut DIW, les conseils de surveillance des 106 plus grosses entreprises allemandes n’étaient, au final, que composés à 27 % de femmes.
L’annonce de Katarina Bailey a fait beaucoup de bruit mais elle pourrait n’être qu’une annonce de campagne : le SPD, son parti actuellement allié du CDU d’Angela Merkel, ne part pas favori pour les élections de septembre 2017 outre-Rhin. Annoncer une telle obligation pour les entreprises pourrait faire gagner quelques voix.