Le travail pour le travail occupe 60% du temps
L’année 2020, en termes de productivité, a été loin du record. Et si la pandémie a joué clairement un rôle dans cette situation, l’organisation de la journée de travail des salariés n’est pas en reste. Celle-ci se compose en réalité en majorité de « travail pour le travail » : recherche d’informations, traitement des messages, changement d’application… ces tâches, qui ne demandent en général pas de compétences particulières et surtout pas les compétences précises du salarié, représentent, selon Asana, 60% du temps de travail.
Ainsi, ils sont payés essentiellement pour des tâches qui, si elles ne sont pas inutiles, ne permettent pas vraiment de produire. Seulement 26 % du temps de travail, selon l’étude Asana publiée le 14 janvier 2021, est dédié aux tâches pour lesquelles l’employé a été embauché. Les 14% du temps de travail restant sont, eux, dédiés à la stratégie.
Ainsi, ils sont payés essentiellement pour des tâches qui, si elles ne sont pas inutiles, ne permettent pas vraiment de produire. Seulement 26 % du temps de travail, selon l’étude Asana publiée le 14 janvier 2021, est dédié aux tâches pour lesquelles l’employé a été embauché. Les 14% du temps de travail restant sont, eux, dédiés à la stratégie.
Un véritable manque d’optimisation
La pandémie et le télétravail ont fortement mis à mal l’organisation du travail : selon Asana, entre 2019 et 2020, le temps passé à réaliser des tâches ayant déjà été complétées par d’autres employés a augmenté de 30%. Les processus flous et les attentes irréalistes ont, de leur côté, conduit à un quart d’échéances manquées chaque semaine.
Quant à l’imapct du télétravail sur la santé des employés, il est réel : 70% d’entre eux ont eu un épisode de burn-out, selon l’étude Asana, et 75% estiment avoir du mal à déconnecter. De quoi expliquer que 87% des employés interrogés jugent travailler près de deux heures de plus chaque jour.
Quant à l’imapct du télétravail sur la santé des employés, il est réel : 70% d’entre eux ont eu un épisode de burn-out, selon l’étude Asana, et 75% estiment avoir du mal à déconnecter. De quoi expliquer que 87% des employés interrogés jugent travailler près de deux heures de plus chaque jour.