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La réforme du Code du Travail ne fait pas l’unanimité



Paolo Garoscio
Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner vers... En savoir plus sur cet auteur
Vendredi 1 Septembre 2017 - 13:46

Le gouvernement a dévoilé jeudi 31 août 2017 les ordonnances qui marqueront la réforme du Code du Travail voulue par Emmanuel Macron. Sans surprise, les principaux axes ont été maintenus et les syndicats ont déjà annoncé qu’ils allaient descendre dans la rue pour manifester leur opposition. Le Medef, de son côté, estime que la réforme va dans le bon sens bien que quelques points pourraient encore être améliorés.


cc/pixabay
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Parmi les points principaux de la réforme du Code du Travail on trouve le plafonnement des indemnités prud’homales, qui seront fixes et moins élevées, ou encore la possibilité de négocier des accords d’entreprise sans représentants syndicaux pour les TPE et certaines PME. Des points majeurs qui, selon les patrons, permettront au Code du Travail d’être plus proche de la réalité économique. Il en est de même pour les licenciements économiques qui pourront être justifiés simplement par une baisse de l’activité de l’entreprise en France et non plus au niveau mondial.

Alors que près de 2 Français sur 3 estiment que cette nouvelle réforme du Code du Travail va réduire leur protection et, surtout, qu’elle ne va pas permettre de faire baisser le chômage, le Medef estime au contraire qu’elle permettra aux entreprises d’embaucher plus facilement.

Mais les syndicats ne sont pas convaincus : la CGT a maintenu son appel à la grève générale pour le 12 septembre 2017 et a lancé un autre appel à la grève pour le 25 septembre 2017. Force Ouvrière, de son côté, a déclaré ne pas suivre ce mouvement social bien que plusieurs antennes du syndicat ont déjà appelés à rejoindre le mouvement.

La réforme sera donc le premier test d’Emmanuel Macron face à la rue. La contestation sociale s’annonce déjà comme très suivie et les appels à la grève se multiplient alors que certains considèrent que le marché du travail, une fois la réforme effectuée, pourrait être encore plus libéral qu’en Allemagne.









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