Salaire et sujets sensibles : des barrières qui tombent
Le salaire, longtemps considéré comme un sujet délicat à aborder, n'est plus un tabou aussi marqué qu'auparavant. En 2024, 54 % des répondants se disent à l'aise pour discuter de leur rémunération avec leurs collègues, un chiffre en forte progression par rapport aux 17 % observés en 2019. Cette évolution peut être attribuée à une législation plus transparente en matière salariale et à une culture d'entreprise en mutation, où la transparence devient une valeur clé.
En revanche, les discussions sur des sujets comme la politique et la religion demeurent plus réservées. Bien que l'on observe une légère diminution de la réticence à aborder ces thèmes (45 % des salariés en parlent désormais contre 39 % en 2019), la majorité des employés préfère encore éviter ces sujets potentiellement polémiques. Les données montrent une réduction du tabou autour de la religion, mais elle reste un domaine sensible pour 53 % des salariés, contre 58 % en 2019.
En revanche, les discussions sur des sujets comme la politique et la religion demeurent plus réservées. Bien que l'on observe une légère diminution de la réticence à aborder ces thèmes (45 % des salariés en parlent désormais contre 39 % en 2019), la majorité des employés préfère encore éviter ces sujets potentiellement polémiques. Les données montrent une réduction du tabou autour de la religion, mais elle reste un domaine sensible pour 53 % des salariés, contre 58 % en 2019.
La frontière vie privée - vie professionnelle : un fossé qui se creuse
Si les interactions entre collègues se sont intensifiées sur certains aspects, une séparation claire entre vie professionnelle et vie privée se dessine de plus en plus. En effet, 60 % des salariés évitent de parler de leur vie privée au bureau, un chiffre en augmentation par rapport aux 46 % en 2019. Cette réserve s'étend également aux réseaux sociaux, où 54 % des répondants n'ajoutent pas leurs collègues, et 81 % se gardent bien d'y inviter leurs supérieurs.
Les afterworks restent populaires, avec 62 % des salariés qui apprécient ces moments de détente entre collègues. Toutefois, la majorité d'entre eux maintiennent une distance en dehors du travail : 57 % ne voient jamais leurs collègues en dehors du cadre professionnel.
Les afterworks restent populaires, avec 62 % des salariés qui apprécient ces moments de détente entre collègues. Toutefois, la majorité d'entre eux maintiennent une distance en dehors du travail : 57 % ne voient jamais leurs collègues en dehors du cadre professionnel.