Les dernières prévisions de croissance de l'Insee pour la France en 2016 ont de quoi redonner le sourire au gouvernement et aux Français : l'Institut s'attend à 1,6 % de croissance pour 2016, soit un niveau suffisant pour que les emplois créés soient stables. Une telle croissance devrait s'accompagner de bonnes nouvelles généralisées pour tous les pans de l'économie.
Le chômage, déjà, devrait reculer : l'Insee prévoit une baisse du taux de chômage de 0,4 % dont, toutefois, 0,1 % serait issu du plan de formations pour les chômeurs lancé par François Hollande. Les chômeurs en formation sont automatiquement désinscrits des listes de Pôle Emploi ce qui faut baisser leur nombre artificiellement. Mais, même en enlevant cet effet de levier, le chômage devrait chuter de 0,3 %.
De plus, la consommation devrait continuer sa courbe en croissance qu'elle a entamée en 2015 et qu'elle continue d'avoir en 2016. Selon l'Insee il faudra toutefois attendre fin 2017 pour que la consommation revienne au niveau d'avant-crise : les Français souffrent encore des hausses d'impôts décidées entre 2011 et 2013 et commencent à peine à reconstituer leur épargne. Ce ne sera qu'une fois cette étape franchie qu'ils devraient reprendre à consommer comme avant.
Mais il reste une zone d'ombre : le Brexit. Son impact sur l'économie française serait comparable, selon Goldman Sachs, au ralentissement de la Chine et son éventualité devient jour après jour plus proche de la réalité.
Le chômage, déjà, devrait reculer : l'Insee prévoit une baisse du taux de chômage de 0,4 % dont, toutefois, 0,1 % serait issu du plan de formations pour les chômeurs lancé par François Hollande. Les chômeurs en formation sont automatiquement désinscrits des listes de Pôle Emploi ce qui faut baisser leur nombre artificiellement. Mais, même en enlevant cet effet de levier, le chômage devrait chuter de 0,3 %.
De plus, la consommation devrait continuer sa courbe en croissance qu'elle a entamée en 2015 et qu'elle continue d'avoir en 2016. Selon l'Insee il faudra toutefois attendre fin 2017 pour que la consommation revienne au niveau d'avant-crise : les Français souffrent encore des hausses d'impôts décidées entre 2011 et 2013 et commencent à peine à reconstituer leur épargne. Ce ne sera qu'une fois cette étape franchie qu'ils devraient reprendre à consommer comme avant.
Mais il reste une zone d'ombre : le Brexit. Son impact sur l'économie française serait comparable, selon Goldman Sachs, au ralentissement de la Chine et son éventualité devient jour après jour plus proche de la réalité.