La question pourrait à première vue paraître assez étonnante.
Elle prend pourtant tout son sens en cas de contre-offre. Derrière ce terme assez barbare se cache pourtant un procédé assez habituel. Un salarié veut ainsi changer de travail pour telle ou telle raison, il présente de fait sa démission, qui en retour va lui faire une contre-proposition pour le garder.
Dans ce cas-là, faut-il rester ? Selon certaines statistiques, il y a 9 chances sur 10 pour qu'il quitte finalement sa boîte dans les 18 mois qui suivent, s'il décide de rester. Dans ces conditions, pourquoi donc ne pas partir ?
Pour ne pas commettre d'erreur, et souvent tomber dans un piège, il faut avoir en tête quelques bons conseils. Qui plus est en fin d'année, à l'heure où les employeurs tentent généralement de boucler leurs recrutements avant la fameuse trêve des confiseurs.
Imaginez donc que vous mettez en route la machine pour trouver un nouvel emploi, qu'on vous rappelle et que votre profil plaise. Vous allez annoncer votre démission à votre patron et c'est souvent à ce moment-là que la contre-proposition va tomber. Votre patron va donc vous promettre une augmentation de salaire, une voiture de fonction, un téléphone professionnel, ou bien une promotion.
Car c'est un fait, à moins de vouloir réduire sa masse salariale, un employeur n'aime pas qu'un collaborateur quitte le navire, surtout s'il est bon. Il va alors user de toute la psychologie nécessaire pour vous garder, même si vos raisons à vous de partir sont légitimes et rationnelles. Ne perdez alors pas de vue que l'offre qu'il va vous faire sera sans doute moins bonne que ce qu'on pourrait vous offrir dans votre nouvel emploi.
Et si vous quittez votre boîte pour des raisons bien précises, sachez qu'une promotion ou qu'un avantage nouveau ne fera pas forcément disparaître le mal-être que vous pouviez ressentir jusqu'alors. Projetez-vous donc dans l'avenir ! Les perspectives d'évolution sont peut être meilleures dans votre futur job.
Quoi qu'il en soit, restez objectif et rationnel. Ne cédez pas à la culpabilité. Car parfois, l'herbe est plus verte ailleurs, même si votre employeur pourra toute faire pour vous prouver le contraire.