cc/Flickr/Nouhailler
La plainte, déposée en 2011, reprochait à Google, Apple, Intel, Adobe ou encore Facebook, pour ne citer que les principaux accusés, d’avoir signé un contrat clandestin et tacite. Les sociétés s’engageaient à ne pas recruter de collaborateurs chez leurs concurrents. Pour les plaignants, cet accord aurait permis de garder des salaires bas auprès des spécialistes et techniciens qui ne se voyaient pas proposer de meilleures offres.
Les plaignants, au nombre de 64 000, cherchaient à recevoir quelques 3 milliards de dollars de dommages et intérêts lors de ce procès. Mais cette somme aurait pu tripler car les preuves étaient quasiment irréfutables.
Notamment, un échange de mails en Steve Jobs et Eric Schmidt, respectivement PDG d’Apple et Google, mettrait en évidence qu’un employé de Google recruté chez Apple aurait été rapidement licencié selon les termes de l’accord signé entre les sociétés de la Silicon Valley.
Finalement, le procès, qui aurait été très médiatique, n’aura pas lieu. Les grands groupes ont en effet admis avoir un accord tacite concernant les recrutements inter-entreprises mais ont nié que cet accord avait pour but de maintenir bas les salaires du personnel concerné.
Avec cet accord à l’amiable, dont les termes ne seront connus que le 27 mai 2014, les sociétés évitent un procès qui leur aurait fait de la très mauvaise publicité. Les grands groupes de la Silicon Valley, Google en tête, sont en effet toujours montrés du doigt comme des exemples à suivre en termes de management et de cadre de vie au travail.
Les plaignants, au nombre de 64 000, cherchaient à recevoir quelques 3 milliards de dollars de dommages et intérêts lors de ce procès. Mais cette somme aurait pu tripler car les preuves étaient quasiment irréfutables.
Notamment, un échange de mails en Steve Jobs et Eric Schmidt, respectivement PDG d’Apple et Google, mettrait en évidence qu’un employé de Google recruté chez Apple aurait été rapidement licencié selon les termes de l’accord signé entre les sociétés de la Silicon Valley.
Finalement, le procès, qui aurait été très médiatique, n’aura pas lieu. Les grands groupes ont en effet admis avoir un accord tacite concernant les recrutements inter-entreprises mais ont nié que cet accord avait pour but de maintenir bas les salaires du personnel concerné.
Avec cet accord à l’amiable, dont les termes ne seront connus que le 27 mai 2014, les sociétés évitent un procès qui leur aurait fait de la très mauvaise publicité. Les grands groupes de la Silicon Valley, Google en tête, sont en effet toujours montrés du doigt comme des exemples à suivre en termes de management et de cadre de vie au travail.