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Ils sont 62 000 et ont déposé une plainte collective auprès du tribunal californien. Ils remettent en cause les règles qui régissent leur tenue au sein des magasins de la firme. Cette dernière les oblige, en effet, à ne porter que ses propres vêtements. Une décision qui se comprend s'il n'y avait pas une question d'argent derrière.
Car Abercrombie&Fitch n'offre pas les vêtements à ses employés, ni leur prête. Ces derniers ont l'obligation de les acheter à leur frais. Pire : à chaque nouvelle collection ils doivent changer de vêtements pour les derniers de la marque, entraînant, de fait, une distorsion de leur salaire dont une partie revient dans les caisses du groupe.
Abercrombie&Fitch n'hésite en effet pas à imposer sa loi : les vêtements, mais également la coiffure, le maquillage, la couleur des cheveux ou encore la longueur des ongles sont définis ce qui, pour les plaignants, est discriminatoire et va à l'encontre du code du travail en vigueur aux Etats-Unis. Les employés qui ne respectent pas à la lettre ce dress code sont, par ailleurs, licenciés ou voient leurs contrats non renouvelés.
Abercrombie&Fitch n'en est pas à sa première plainte conte son management. En juin 2015 la Cour suprême des Etats-Unis avait condamné la marque car elle avait refusé un emploi à une jeune femme portant le voile sans qu'aucune autre raison ne puisse être avancée pour justifier ce refus. Une véritable discrimination, donc.
Car Abercrombie&Fitch n'offre pas les vêtements à ses employés, ni leur prête. Ces derniers ont l'obligation de les acheter à leur frais. Pire : à chaque nouvelle collection ils doivent changer de vêtements pour les derniers de la marque, entraînant, de fait, une distorsion de leur salaire dont une partie revient dans les caisses du groupe.
Abercrombie&Fitch n'hésite en effet pas à imposer sa loi : les vêtements, mais également la coiffure, le maquillage, la couleur des cheveux ou encore la longueur des ongles sont définis ce qui, pour les plaignants, est discriminatoire et va à l'encontre du code du travail en vigueur aux Etats-Unis. Les employés qui ne respectent pas à la lettre ce dress code sont, par ailleurs, licenciés ou voient leurs contrats non renouvelés.
Abercrombie&Fitch n'en est pas à sa première plainte conte son management. En juin 2015 la Cour suprême des Etats-Unis avait condamné la marque car elle avait refusé un emploi à une jeune femme portant le voile sans qu'aucune autre raison ne puisse être avancée pour justifier ce refus. Une véritable discrimination, donc.