Entreprise
L’information avait été dévoilée par le site Recode. Ne manquait plus que la confirmation. Ce ne sont pas moins de 500 millions de comptes pour lesquels « les informations dérobées sont des noms, des emails, des numéros de téléphone, des dates de naissance, des mots de passe hachés, des questions de sécurité et leur réponse ». Surtout, le piratage était censé ne toucher que 200 millions de comptes « seulement » et dater de 2012. Il s'avère qu'il s'agit donc de 500 millions de comptes et qu'il est beaucoup plus récent : 2014 ! Les données sont en vente sur le Dark Web pour 1 800 dollars selon le site Recode qui confirmait plus tôt dans la semaine une information d'août du site Motherboard.
L'enquête en cours suggère que les informations volées ne concernent pas les mots de passe non protégés, les données de cartes de paiement, ou des informations de comptes bancaires. En effet, ces données ne sont pas stockées dans le système piraté. « L’enquête n’a trouvé aucun élément qui montre que l’entité en question est actuellement présente dans le système informatique de Yahoo! », ajoute le groupe, qui affirme avoir contacté les utilisateurs concernés.
Yahoo!, qui ne donne aucune indication sur la nature de ses soupçons se contente de souligner que « les intrusions et les vols de données commis par des acteurs bénéficiant du soutien d’un État sont devenus de plus en plus courants dans l'industrie de la technologie ».
Dans le même temps, Yahoo demande aux utilisateurs potentiellement touchés de changer leurs mots de passe. Il incite les autres, ceux qui n'ont pas changé leurs mots de passe depuis 2014, de le faire. Enfin, la société recommande aux utilisateurs d’éviter de cliquer sur des liens ou de télécharger les pièces jointes des e-mails suspects et d’être prudents vis-à-vis de ceux qui demandent des renseignements personnels.
Ce piratage constitue un record dans l’histoire de l’Internet. Il touche un site qui fut un temps le premier portail du monde, et tombe au plus mauvais moment : Yahoo! négocie actuellement son rachat par l’opérateur américain Verizon qui avait annoncé en juillet vouloir acquérir ses activités pour 4,83 milliards de dollars. « Nous évaluerons où sont les intérêts de Verizon quand nous en saurons davantage sur l’enquête », a déclaré le repreneur potentiel qui pourrait bien profiter de l’aubaine pour réviser son offre à la baisse.
L'enquête en cours suggère que les informations volées ne concernent pas les mots de passe non protégés, les données de cartes de paiement, ou des informations de comptes bancaires. En effet, ces données ne sont pas stockées dans le système piraté. « L’enquête n’a trouvé aucun élément qui montre que l’entité en question est actuellement présente dans le système informatique de Yahoo! », ajoute le groupe, qui affirme avoir contacté les utilisateurs concernés.
Yahoo!, qui ne donne aucune indication sur la nature de ses soupçons se contente de souligner que « les intrusions et les vols de données commis par des acteurs bénéficiant du soutien d’un État sont devenus de plus en plus courants dans l'industrie de la technologie ».
Dans le même temps, Yahoo demande aux utilisateurs potentiellement touchés de changer leurs mots de passe. Il incite les autres, ceux qui n'ont pas changé leurs mots de passe depuis 2014, de le faire. Enfin, la société recommande aux utilisateurs d’éviter de cliquer sur des liens ou de télécharger les pièces jointes des e-mails suspects et d’être prudents vis-à-vis de ceux qui demandent des renseignements personnels.
Ce piratage constitue un record dans l’histoire de l’Internet. Il touche un site qui fut un temps le premier portail du monde, et tombe au plus mauvais moment : Yahoo! négocie actuellement son rachat par l’opérateur américain Verizon qui avait annoncé en juillet vouloir acquérir ses activités pour 4,83 milliards de dollars. « Nous évaluerons où sont les intérêts de Verizon quand nous en saurons davantage sur l’enquête », a déclaré le repreneur potentiel qui pourrait bien profiter de l’aubaine pour réviser son offre à la baisse.
