Lagardère touché de plein fouet par la crise de la presse écrite. Et Arnaud Lagardère, PDG du groupe, confirme, depuis jeudi, une vision à long terme, et une méfiance toute particulière en ce qui concerne l'avenir de la presse écrite.
Il ne s'agit pas de la première cession du groupe. En 2007, déjà, il se séparait de ses quotidiens régionaux, La Provence et Nice Matin, pour se concentrer sur son activité magazine, prépondérante dans le groupe. En 2009, également, il fusionne TV Hebdo avec TV Magazine. En 2011, il vend la presse internationale à l'américain Heartst Corporation. Il abandonne également ses participations dans le groupe Amaury, détenteur du Parisien et de l'Equipe.
Le constat est dur, mais pragmatique. Le marché de la presse ne donne plus au groupe les rentabilités qui ont fait ses heures de gloire. Il faut désormais se concentrer sur les titres porteurs du groupe, dont la déclinaison numérique pourrait apporter suffisamment de revenus pour qu'ils méritent encore de rester dans le giron du groupe.
Parmi les magazines vendus, on retrouve donc Campagne décoration, Le Journal de la maison, Union, Première, Pscyhologies, Automoto, Be. Au cas par cas, les histoires de ces titres sont bien différentes.
Première par exemple, fut longtemps un titre phare de la presse cinématographique de France. Be, ensuite, fut lancé avec tambours et trompettes en 2010, et à grands frais. Quant à Psychologies, tiré tout de même à 350 000 exemplaires, Lagardère a mis 5 ans à l'acheter.
On ne connaît pas encore les montants des ventes, mais force est de constater que la revue de portefeuille réalisée par Lagardère tourne une page de l'histoire du groupe et recentre son activité sur 4 grands pôles : l'actualité, le grand public, la famille et le divertissement.
D'aucun diraient, du point de vue managérial, qu'Arnaud Lagardère continue de vendre l'empire de son père, sans toutefois prendre le temps de bâtir le sien...
Il ne s'agit pas de la première cession du groupe. En 2007, déjà, il se séparait de ses quotidiens régionaux, La Provence et Nice Matin, pour se concentrer sur son activité magazine, prépondérante dans le groupe. En 2009, également, il fusionne TV Hebdo avec TV Magazine. En 2011, il vend la presse internationale à l'américain Heartst Corporation. Il abandonne également ses participations dans le groupe Amaury, détenteur du Parisien et de l'Equipe.
Le constat est dur, mais pragmatique. Le marché de la presse ne donne plus au groupe les rentabilités qui ont fait ses heures de gloire. Il faut désormais se concentrer sur les titres porteurs du groupe, dont la déclinaison numérique pourrait apporter suffisamment de revenus pour qu'ils méritent encore de rester dans le giron du groupe.
Parmi les magazines vendus, on retrouve donc Campagne décoration, Le Journal de la maison, Union, Première, Pscyhologies, Automoto, Be. Au cas par cas, les histoires de ces titres sont bien différentes.
Première par exemple, fut longtemps un titre phare de la presse cinématographique de France. Be, ensuite, fut lancé avec tambours et trompettes en 2010, et à grands frais. Quant à Psychologies, tiré tout de même à 350 000 exemplaires, Lagardère a mis 5 ans à l'acheter.
On ne connaît pas encore les montants des ventes, mais force est de constater que la revue de portefeuille réalisée par Lagardère tourne une page de l'histoire du groupe et recentre son activité sur 4 grands pôles : l'actualité, le grand public, la famille et le divertissement.
D'aucun diraient, du point de vue managérial, qu'Arnaud Lagardère continue de vendre l'empire de son père, sans toutefois prendre le temps de bâtir le sien...