Ce vendredi, les négociations ont reprises, avec une heure et demie de retard. Le symbole d'un patronat qui ne veut pas se presser sur la question ? Dans la matinée, un peu plus tôt, le Medef et la CGPME avaient essayé, une fois encore en vain, de trouver un accord. Le point de désaccord porte encore sur le financement de la formation et notamment l'obligation légale pour les entreprises.
Toujours est-il que de l'autre côté, le gouvernement commence à trouver le temps long. Quitte, pour Jean-Marc Ayrault, à faire pression sur le Medef, comme ce fut le cas ce matin sur France Bleu Armorique. "Je le dis au Medef, puisque c'est le Medef qui aujourd'hui bloque la négociation : j'espère que ça va se débloquer, c'est une question d'heures, il faut un accord" a-t-il notamment déclaré.
Le Medef, en l'occurrence, avait proposé au départ de réduire les versements des entreprises destinés à la formation professionnelle, en les passant de 1,6 à 0,8 % de la masse salariale. Ce matin, l'idée de 1 % aurait été évoquée… Mais en ce qui concerne l'obligation légale des entreprises, le Medef veut la supprimer, la CGPME non.
Quoi qu'il en soit, accord ou non, Jean-Marc Ayrault a bien l'intention de faire bouger les choses au plus vite, en présentant, le 22 janvier prochain, un projet de loi global sur le sujet en Consei des ministres, pour un examen prévu en février prochain au Parlement.