Orange lance un "accélérateur de start-up"

Deux mois après le lancement du fameux incubateur de start-up de Free, Orange annonce le lancement de son programme "Orange Fab", placée non pas dans les pas de Xavier Niel, mais de Steve Jobs et Bill Gates qui ont su, selon les mots de Stéphane Richard, le PDG d'Orange, "fédérer autour d'eux des légions de développeurs pour alimenter leurs magasins d'applications et leurs plates-formes".

Cela fait un an que ce programme a débuté, en Californie, dans la Silicon Valley, depuis qu'Orange s'y est implanté. Là bas, six créateurs d'entreprises bénéficient depuis ce temps des conseils des experts et des managers de l'opérateur mobile. Mais après les Etats-Unis, "Orange Fab" devrait voir le jour en France, à Tokyo, et en Pologne.

Le but d'"Orange Fab" est de promouvoir le développement d'applications connectées dont le fonctionnement premier passerait par un smartphone. Exemple de ces innovations, Phone Halo, une entreprise qui a développé TrackR, une balise à poser sur des objets que l'on perd souvent, et qui permet de les localiser via son téléphone.

Pour Stéphane Richard, le but est bien d'enrichir un système "dont le réseau est la colonne vertébrale". C'est également un moyen pour ne pas rester sous-considéré par les "grands" comme Google, Apple, Facebook et Amazon.

L'intérêt est crucial pour Orange qui doit désormais proposer de véritables services supplémentaires, qui viennent s'ajouter au réseau qu'il propose en tant qu'opérateur téléphonique, pour justement faire la différence avec ses concurrents.