La motivation intacte d’Isabelle Kocher
C’est le feuilleton qui agite le microscope industriel : Isabelle Kocher va-t-elle garder la tête d’Engie ? Celle qui est régulièrement citée dans les classements des femmes les plus puissantes de la planète pourrait en effet ne pas rempiler à la tête de l’entreprise. Dans un entretien au Journal du Dimanche, elle se dit « très motivée » pour poursuivre sa mission au sein du géant de l’énergie. Mais les rumeurs ne sont guère tendres pour la dirigeante, certains évoquant sa personnalité ou une stratégie qui ne cadre pas avec les attentes.
C’est à la fin du mois de février que le conseil d’administration d’Engie se réunira pour décider si Isabelle Kocher rempile, ou si son mandat s’achèvera définitivement au mois de mai. L’État aura son mot à dire, en tant que premier actionnaire du groupe (sa participation dans le capital s’établit à 23,6%). Or, l’exécutif n’a pour le moment pas pris position sur ce dossier qui a pris une tournure politique.
C’est à la fin du mois de février que le conseil d’administration d’Engie se réunira pour décider si Isabelle Kocher rempile, ou si son mandat s’achèvera définitivement au mois de mai. L’État aura son mot à dire, en tant que premier actionnaire du groupe (sa participation dans le capital s’établit à 23,6%). Or, l’exécutif n’a pour le moment pas pris position sur ce dossier qui a pris une tournure politique.
Les projets du gouvernement
Yannick Jadot, le patron des députés européens EELV, soutient ainsi Isabelle Kocher, car selon lui elle emmène Engie sur la route de la « révolution climatique et énergétique ». Le groupe a misé sur les services énergétiques, le renouvelable et les infrastructures gazières. La directrice générale s’enorgueillit d’ailleurs que son entreprise soit le « bras armé » de la politique environnementale de l’exécutif.
Mais le gouvernement a peut-être en projet une restructuration lourde de la société, qui passerait par exemple par la cession de l’activité gazière, même si la direction d’Engie dément cette volonté. Difficile dans ces conditions de redonner sa confiance en une dirigeante qui ne partage pas la même feuille de route…
Mais le gouvernement a peut-être en projet une restructuration lourde de la société, qui passerait par exemple par la cession de l’activité gazière, même si la direction d’Engie dément cette volonté. Difficile dans ces conditions de redonner sa confiance en une dirigeante qui ne partage pas la même feuille de route…