Le management de Publicis mis en cause. La fusion ratée au début du mois de mai dernier, entre Publicis et Omnicom, a finalement eu d’importantes conséquences économiques sur les performances du groupe de Maurice Lévy. Avec un chiffre d’affaires en hausse de 4,4 % sur les trois derniers mois de l’année, par rapport à 2013, le groupe est obligé de passer à côté de son objectif de croissance de 4 % sur l’année 2014.
« Nous avons une croissance organique qui est extrêmement modeste, en légère amélioration par rapport au deuxième trimestre, mais qui ne se situe pas au niveau de nos attentes ou de celles du marché » a commenté laconiquement Maurice Lévy, président du directoire de Publicis. Cette croissance organique s’établit à 1 % pour le dernier trimestre, contre 0,5 % pour le trimestre précédent.
En clair, bien mais peut mieux faire. « Nous sommes à la fin d’un cycle dans lequel notre attention, en particulier la mienne mais aussi celle du management dans son ensemble, a été trop orientée sur le projet que nous avions et n’a pas été suffisamment concentrée sur les actions à prendre sur le court terme et sur la croissance. » a conclu le président du directoire.
En matière de décisions importantes, il faut relever la prolongation du mandat de Maurcie Lévy jusqu’au printemps 2017, le départ de son dauphin, Jean-Yves Naouri, et l’essor du numérique, qui a représenté ce dernier trimestre 41,6 % de l’activité du groupe.