Entreprise
Au sens premier, l’agilité renvoie à la facilité de mouvement, à la capacité de bouger avec légèreté ainsi qu’avec une certaine grâce. Transposée à l’entreprise, l’agilité a pour vocation de se traduire en une meilleure réactivité et adaptabilité en vue de la satisfaction du besoin du client. Ce concept renvoie ainsi à l’exécution optimisée d’un travail, d’une prestation, de gestes connus.
Au sein d’une entreprise, l’agilité peut se traduire de différente façon. Son expression est en effet susceptible de varier considérablement d’une activité à l’autre. On peut ainsi considérer que l’industrie pharmaceutique fait preuve d’agilité lorsqu’elle complète des procédures de retour d’expérience quand la recherche en vue d’élaborer un nouveau produit débouche sur une impasse. De façon similaire, le supply chain management est un outil d’agilité lorsqu’il permet de pallier aux besoins de différentes fonctions de l’entreprise et de l’interruption de leur fonctionnement.
De manière générale, l’agilité participe d’une logique transversale dans l’entreprise. Elle s’applique au processus de production par le biais d’un management spécialement destiné à décloisonner le travail des fonctions de l’entreprise, mais aussi de l’entreprise avec ses clients.
Le concept d’agilité en entreprise doit beaucoup aux principes du lean management popularisé par Toyota dans les années 1990. Ce mode de management a notamment émergé pour pallier aux inconvénients des méthodes de développement axées produits. Le lean management cherche en effet à dépasser le caractère restrictif de ces méthodes très spécifiques et peu rentables en cas d’échec par des procédés plus flexibles et mettant à profit, dans le cadre d’un projet innovant, l’investissement réalisé dans des modélisations insatisfaisantes.
Le lean management, tout comme l’agilité, postule que le changement et l’adaptation sont deux choses normales et complémentaires. Cette prise de recul sur la nature même de l’environnement de l’entreprise justifie le fait que ce type de management laisse une grande part à l’initiative technique. Pour ne pas s’éparpiller et rester efficace toutefois, le lean management préconise d’isoler rapidement au cours de processus d’innovation incrémental ce qui doit être retenu pour concevoir un produit final satisfaisant.
Le concept d’agilité en entreprise reprend bon nombre de ces principes.Le premier d’entre eux est bien sûr l’innovation. L’agilité suppose en effet la réalisation des performances non seulement grâce à une offre innovante, mais aussi des pratiques managériales revisitées et débarrassées de tout aspect superflu. À rebours du système bureaucratique, le second principe sur lequel repose l’agilité est sans aucun doute l’adaptation et la flexibilité : elle impose ainsi aux entreprises de savoir sortir de leur terrain de prédilection pour survivre et rester compétitives. De là, provient d’ailleurs un troisième principe qui serait la capacité à saisir les opportunités. Dans cette perspective, l’utilisation optimale des technologies de l’information devient cruciale en ce sens qu’elle favorise la capacité de choix des entreprises. Il en découle enfin un dernier principe : celui de la collaboration et du passage à une structure de réseau où l’ensemble des parties prenantes deviennent des artisans, conscients ou non, de la stratégie. Approche globalisante de l’entreprise, le concept d’agilité contribue ainsi à en faire évoluer la définition. C'est en ce sens qu'il constitue un levier de performance potentiel pour les entreprises.
Au sein d’une entreprise, l’agilité peut se traduire de différente façon. Son expression est en effet susceptible de varier considérablement d’une activité à l’autre. On peut ainsi considérer que l’industrie pharmaceutique fait preuve d’agilité lorsqu’elle complète des procédures de retour d’expérience quand la recherche en vue d’élaborer un nouveau produit débouche sur une impasse. De façon similaire, le supply chain management est un outil d’agilité lorsqu’il permet de pallier aux besoins de différentes fonctions de l’entreprise et de l’interruption de leur fonctionnement.
De manière générale, l’agilité participe d’une logique transversale dans l’entreprise. Elle s’applique au processus de production par le biais d’un management spécialement destiné à décloisonner le travail des fonctions de l’entreprise, mais aussi de l’entreprise avec ses clients.
Le concept d’agilité en entreprise doit beaucoup aux principes du lean management popularisé par Toyota dans les années 1990. Ce mode de management a notamment émergé pour pallier aux inconvénients des méthodes de développement axées produits. Le lean management cherche en effet à dépasser le caractère restrictif de ces méthodes très spécifiques et peu rentables en cas d’échec par des procédés plus flexibles et mettant à profit, dans le cadre d’un projet innovant, l’investissement réalisé dans des modélisations insatisfaisantes.
Le lean management, tout comme l’agilité, postule que le changement et l’adaptation sont deux choses normales et complémentaires. Cette prise de recul sur la nature même de l’environnement de l’entreprise justifie le fait que ce type de management laisse une grande part à l’initiative technique. Pour ne pas s’éparpiller et rester efficace toutefois, le lean management préconise d’isoler rapidement au cours de processus d’innovation incrémental ce qui doit être retenu pour concevoir un produit final satisfaisant.
Le concept d’agilité en entreprise reprend bon nombre de ces principes.Le premier d’entre eux est bien sûr l’innovation. L’agilité suppose en effet la réalisation des performances non seulement grâce à une offre innovante, mais aussi des pratiques managériales revisitées et débarrassées de tout aspect superflu. À rebours du système bureaucratique, le second principe sur lequel repose l’agilité est sans aucun doute l’adaptation et la flexibilité : elle impose ainsi aux entreprises de savoir sortir de leur terrain de prédilection pour survivre et rester compétitives. De là, provient d’ailleurs un troisième principe qui serait la capacité à saisir les opportunités. Dans cette perspective, l’utilisation optimale des technologies de l’information devient cruciale en ce sens qu’elle favorise la capacité de choix des entreprises. Il en découle enfin un dernier principe : celui de la collaboration et du passage à une structure de réseau où l’ensemble des parties prenantes deviennent des artisans, conscients ou non, de la stratégie. Approche globalisante de l’entreprise, le concept d’agilité contribue ainsi à en faire évoluer la définition. C'est en ce sens qu'il constitue un levier de performance potentiel pour les entreprises.
