Entreprise
Une décennie passée au crible. Une étude de la Dares, un organisme du ministère du Travail, a révélé jeudi 24 juillet que la part des CDD et de l’intérim dans l’embauche a atteint 90 % en l’espace de 12 ans. Un chiffre qui révèle bien que le passage par la case contrat à durée déterminée est devenu obligé, avant de pouvoir espérer signer le fameux CDI, dont la part rester stable sur la période étudiée.
En douze ans, le nombre d’embauches en CDD a augmenté de 76 %, et celles en intérim de 14 %, alors que la part de CDI n’a augmenté que de 3,8 %, mais de manière relativement stable. Ce qui n’est pas une mauvaise nouvelle en soi, même si peut mieux faire évidemment. En effet, la part de salariés en CDI n’a pas chuté depuis le début des années 2000. Ainsi 86 % des salariés de France restent titulaires du fameux contrat.
Il n’en demeure pas moins que la norme est aujourd’hui aux contrats temporaires. Ainsi, entre 1984 et 2000 la part de salariés en intérim a été multipliée par quatre, deux pour les CDD. A noter que ces contrats temporaires sont de plus en plus courts dans le temps, et sont souvent une porte d’entrée vers l’emploi stable.
