Le non alimentaire également impacté
Qui a raison, qui a tort ? Alors que l’Insee ne prévoit qu’une hausse raisonnable et limitée des prix des produits alimentaires au mois de novembre, le président des centres E. Leclerc, Michel-Édouard Leclerc, n’est clairement pas du même avis. Selon lui, les prix pourraient augmenter de bien plus que de 2,6 %.
Invité sur le plateau de C News le 8 novembre, il anticipe en effet « une sacrée hausse de prix dès ce mois-ci sur tous les articles et dans toutes les enseignes ». Il va y avoir une hausse sur les pâtes, les huiles, le café et le cacao, par exemple. Selon lui, même « le non-alimentaire (bricolage, matériel de cuisson, hi-fi/son) sera également impacté ».
Invité sur le plateau de C News le 8 novembre, il anticipe en effet « une sacrée hausse de prix dès ce mois-ci sur tous les articles et dans toutes les enseignes ». Il va y avoir une hausse sur les pâtes, les huiles, le café et le cacao, par exemple. Selon lui, même « le non-alimentaire (bricolage, matériel de cuisson, hi-fi/son) sera également impacté ».
Les grandes surfaces vont « faire le job »
Dans sa note mensuelle sur l'indice des prix à la consommation, l'Insee considère que « sur un an, les prix de l'alimentation augmentent de 1% ». Pour anticiper une hausse des prix de l’alimentaire bien supérieure, le président des centres E.Leclerc se fonde sur l’inflation touchant les pays voisins : quand on parle de 2,6% en France, elle s’élèverait en effet à 5,4% en Allemagne et 5,5% en Espagne.
Pour autant, Michel-Édouard Leclerc se pose en défenseur du pouvoir d’achat des Français, en affirmant être prêt à négocier âprement sur les prix des matières premières. Pour lui, face une forte hausse des prix dans toutes les enseignes, les grandes surfaces vont « faire le job » afin que le pouvoir d’achat des consommateurs ne soit pas impacté.
Pour autant, Michel-Édouard Leclerc se pose en défenseur du pouvoir d’achat des Français, en affirmant être prêt à négocier âprement sur les prix des matières premières. Pour lui, face une forte hausse des prix dans toutes les enseignes, les grandes surfaces vont « faire le job » afin que le pouvoir d’achat des consommateurs ne soit pas impacté.