Entreprise
Une roulette russe, voilà à quoi va ressembler pour beaucoup d'usagers le mouvement de grève qui va toucher la SNCF à partir du 3 avril : jusqu'au 28 juin, les salariés de l'entreprise publique sont appelés à faire grève « deux jours sur cinq »… Des jours qui changeront au fil des semaines, ce qui provoquera de sérieux maux de tête à la direction de la SNCF pour mettre en place les solutions de transport alternatives. La période de grève va s'étaler sur 36 jours, ce qui comprend les vacances de printemps ainsi que les ponts du mois de mai. La CFDT, la CGT, l'Unsa et SUD-rail font porter la responsabilité de ce mouvement sur le gouvernement : « Clairement, on attend une ouverture de la part du gouvernement. S'il veut éviter ça, c'est à lui d'ouvrir des négociations », explique la CFDT.
« Cette décision vise manifestement à pénaliser les usagers », reproche Elisabeth Borne, la ministre des Transports, au micro de BFMTV. Pour Guillaume Pepy, le président de la SNCF qui se prépare un printemps difficile, la grève est en décalage par rapport aux discussions. Cette grève est « d'abord une mauvaise nouvelle, une mauvaise chose pour les 4 millions et demi de Français qui prennent le train tous les jours », explique-t-il à TF1. L'entreprise va mettre en place une série de solutions alternatives (bus, co-voiturage, VTC…) pour palier les difficultés, et à 17h les usagers connaîtront les trains qui seront en circulation le lendemain.
Du côté des usagers, le rejet du mouvement est majoritaire : 63% des Français se disent opposés à cette grève reconductible, selon un sondage Odoxa pour BFM Business et Challenges. Seule la SNCF est concernée pour le moment, mais le mouvement pourrait faire tâche d'huile : plusieurs syndicats à la RATP ont annoncé leur volonté de faire grève le 22 mars en soutien aux cheminots.
« Cette décision vise manifestement à pénaliser les usagers », reproche Elisabeth Borne, la ministre des Transports, au micro de BFMTV. Pour Guillaume Pepy, le président de la SNCF qui se prépare un printemps difficile, la grève est en décalage par rapport aux discussions. Cette grève est « d'abord une mauvaise nouvelle, une mauvaise chose pour les 4 millions et demi de Français qui prennent le train tous les jours », explique-t-il à TF1. L'entreprise va mettre en place une série de solutions alternatives (bus, co-voiturage, VTC…) pour palier les difficultés, et à 17h les usagers connaîtront les trains qui seront en circulation le lendemain.
Du côté des usagers, le rejet du mouvement est majoritaire : 63% des Français se disent opposés à cette grève reconductible, selon un sondage Odoxa pour BFM Business et Challenges. Seule la SNCF est concernée pour le moment, mais le mouvement pourrait faire tâche d'huile : plusieurs syndicats à la RATP ont annoncé leur volonté de faire grève le 22 mars en soutien aux cheminots.
