Le groupe de grande distribution se voit reprocher des pratiques commerciales abusives par Bercy. Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, et Agnès Pannier-Runacher sa secrétaire d'État ont annoncé ce dimanche une assignation en justice suite à une enquête de la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF). L'an dernier, plusieurs fournisseurs de Leclerc accusaient des centrales d'achat du groupe (Galec en France, Eurelec et Scabel en Belgique) de faire pression de manière indue pour obtenir des prix toujours plus bas. Parmi les armes maniées par ces entités de Leclerc, la menace de déréférencement.
L'enquête très complète de la vingtaine d'enquêteurs de la DGCCRF a permis d'identifier « de nombreux éléments [indiquant] une volonté délibérée de contourner la loi française pour imposer aux fournisseurs des baisses de prix sans contrepartie ». D'où l'importance de l'amende : 117,3 millions d'euros. C'est « trois fois le montant de l’indu perçu par Leclerc » (39 millions), explique Agnès Pannier-Runacher dans le communiqué.
Le premier groupe de distribution en France se défend en indiquant que les négociations entre les centrales d'achat et les fournisseurs les plus importants… qui ne sont ni des agriculteurs, ni des PME. Dans un communiqué, Leclerc annonce sa volonté de porter l'affaire devant la Cour de justice de l'Union européenne : l'entreprise veut faire reconnaitre « l'acharnement des pouvoirs publics français » à son encontre…
L'enquête très complète de la vingtaine d'enquêteurs de la DGCCRF a permis d'identifier « de nombreux éléments [indiquant] une volonté délibérée de contourner la loi française pour imposer aux fournisseurs des baisses de prix sans contrepartie ». D'où l'importance de l'amende : 117,3 millions d'euros. C'est « trois fois le montant de l’indu perçu par Leclerc » (39 millions), explique Agnès Pannier-Runacher dans le communiqué.
Le premier groupe de distribution en France se défend en indiquant que les négociations entre les centrales d'achat et les fournisseurs les plus importants… qui ne sont ni des agriculteurs, ni des PME. Dans un communiqué, Leclerc annonce sa volonté de porter l'affaire devant la Cour de justice de l'Union européenne : l'entreprise veut faire reconnaitre « l'acharnement des pouvoirs publics français » à son encontre…